ÉPEICHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. [
xiies.
spec ds un texte en lat. médiév. (
Giraldus Cambrensis,
Itinerarium Kambrie ds
Mélanges M. Roques, t. 2, p. 114)]; mil.
xiiies.
espec (
Bestiaire d'amour rimé, 1969 ds T.-L.), uniquement en a. fr. et en m. fr.,
cf. T.-L.,
Gdf.; [1256
espeche « ? » (
Rutebeuf,
Complainte de Mgr Geoffroi de Sergines, 33 ds
Œuvres, éd. E. Faral et J. Bastin, t. 1, p. 414)]; 1555
épeiche (
P. Belon,
Nature des oyseaux, 30 ds
R. Philol. fr., t. 43, 1931, p. 189). Prob. empr. à l'a. h. all.
spëch, de même sens (
Graff t. 6, col. 324), m. h. all.
spech; on trouve aussi en a fr.
espoit (fin du
xiies.,
Brut de Munich, 3958 ds T.-L.), issu d'une forme germ. secondaire en
-t (
Kluge20;
Duden Etymol.),
cf. l'a. h. all.
spëht (
Graff,
loc. cit.), m. h. all.
spëht (Lexer), all.
Specht.