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ÉVANGÉLISME, subst. masc.
A.− Caractère de la doctrine de l'Évangile; conformité radicale à l'Évangile. L'évangélisme (...) fait appel à l'individu, à la justice intime, à la charité intime (Alain, Propos,1921, p. 335).Par faux évangélisme, on croit souvent honorer le Christianisme en le réduisant à quelque douce philanthropie (Teilhard de Ch., Phénom. hum.,1955, p. 327).
B.− P. ext. Manière d'interpréter l'Évangile. Si on le débarrasse de ses précautions retorses et tortueuses, l'« évangélisme » gidien ne tend à rien d'autre qu'à sauver la chair (Massis, Jugements,1924, p. 65).L'évangélisme tolstoïen et la critique de Poincaré (Malègue, Augustin,t. 1, 1933, p. 175).
C.− Doctrine des Églises protestantes essentiellement fondée sur l'Évangile. Ils redoutent la Prusse. Ils redoutent l'évangélisme (...). Six millions et demi de Rhénans : deux millions et demi de protestants; quatre millions de catholiques (Barrès, Cahiers,t. 12, 1919-20, p. 146).Marguerite de Navarre (...) garde la foi catholique et n'adopte l'évangélisme que dans la mesure où il est catholique (Green, Journal,1955-58, p. 29).
Prononc. et Orth. : [evɑ ̃ ʒelism̥]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. 1740 « nom d'une fête de l'Église grecque » (Trév.); 2. 1803 « morale évangélique » (Boiste); 3. 1850 « caractère de ce qui est conforme à l'évangile » (Flaub., Corresp., p. 141 : un acte de haut évangélisme). Dér. du rad. de évangéliste*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 13.