Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
ÉTRIPAILLER, verbe trans.
Fam. Vider une personne ou un animal de ses tripes ou, plus vulgairement, de sa tripaille. Les barons et les bandits du haut moyen âge pillaient, brûlaient, étripaillaient (...) tout le monde s'entre-assassinait (Romains, Hommes bonne vol.,1938, p. 200).
Emploi pronom. :
Elle [Saucisse] habitait au « Bongalove » avec Delphine. Chien et chat. On n'a jamais su comment ces deux femmes ne se sont pas étripaillées à n'en pas laisser, de l'une et de l'autre, un bout entier gros comme l'ongle. Giono, Roi sans divertiss.,1947, p. 135.
Rem. On rencontre ds la docum. le dér. étripaillement, subst. masc. P. métaph. et compar. des tuyaux avec les boyaux d'un animal. Étripaillements de tuyauteries, (...) poumons de locomotives, (...) ventres de machines mystérieuses; tout un dépeçage de fer (Id., Triomphe vie, 1941, p. 224).
Prononc. : [etʀipɑje], (il)étripaille [etʀipɑ:j]. Étymol. et Hist. 1932 « éventrer quelqu'un » (Céline, Voyage, p. 88). Dér. du rad. de étriper*; suff. -ailler*, tiré de tripaille*. Fréq. abs. littér. : 2.