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ÉCORNAGE, subst. masc.
A.− [Correspond à écorner A] ,,Accident qui entraîne la perte de l'une des deux cornes d'un bovin et le rend impropre, pour un certain temps, aux travaux des champs`` (Fén. 1970).
Rem. Attesté ds Lar. encyclop. et Lar. Lang. fr.
B.− Arg. [Correspond à écorner B] Vol à l'étalage par bris de vitre ou de vitrine. Quand on n'a affaire qu'à une vitre (...) on se contente de l'écornage, qui consiste à enlever un carreau avec un diamant (Grison, Paris,1882, p. 36).
Vol à l'écornage. On vient d'arrêter (...) : un individu qui avait ressuscité le vol à l'écornage (...) [Il] pratiquait une ouverture dans l'angle inférieur d'une vitre de magasin (...) il attirait une pièce de dentelle (Le Moniteur,mars 1866ds Larch. 1872).
Rem. L'expr. est rarement remplacée par vol à l'écorne. Chez Larchey, seul auteur pour vol à l'écorne, et chez les nombreux auteurs qui disent vol à l'écornage, il s'agit toujours d'un vol à l'étalage (par bris de vitre) (Esnault, [Commentaire (I.G.L.F. 1947) de l'ouvrage de Ch. Virmaître, Dict. d'arg. fin-de-s., Suppl. (1899)], p. 93).
Prononc. : [ekɔ ʀna:ʒ]. Étymol. et Hist. 1866 vol à l'écornage (Le Moniteur, supra). Dér. du rad. de écorner*; suff. -age*.