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ÂNICHON, subst. masc.
Néol., terme affectif. Petit âne :
Vers Pierre-Couverte, la Dorothée, qui passait fière comme un pou sur l'épaule d'un prêtre, jeta, par hasard, le regard sur son âne. Elle tendit le cou, l'envisagea d'un côté, puis de l'autre, et demeura éberluée. Au sortir de l'écurie, pourtant, elle l'avait vu tout blanc, à son ordinaire. Et maintenant, qu'est-ce que cela voulait dire? À Boissières, la prédiction lui revint à l'esprit. L'ânichon changeait de mine, se couvrait de raies, devenait rayé comme une couverture. Pourrat, Gaspard des montagnes,À la belle bergère, 1925, pp. 107-108.
ÉTYMOL. ET HIST. − Ca 1535 (Frere Jean Gacy, Deplorat. de la cité de Genefve, Poés. fr. des XVeet XVIes., IV, 97 ds Gdf. : Las! a malheur j'ay nourry l'asnichon, Et receu l'ours, baudet et baudichon). − 1611, Cotgr. demeuré vivant dans les dial. de Savoie, du Doubs et de la Suisse romande où il est attesté au sens de « petit âne » (Valais, Fribourg), de « enfant ignorant, benêt » (Vaud, Neuchâtel), Pat. Suisse rom., s.v. ânichon. Dér. de âne*; suff. -ichon (-iche*, -on*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 13.
BBG. − Pierreh. 1926.