| ![]() ![]() ![]() ![]() VOLTAÏQUE2, adj. et subst. I. − Adj., LING. Langues voltaïques. Groupe de langues négro-africaines parlées dans l'est du Mali, en Haute-Volta et dans le nord de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin (d'apr. GDEL). Dans l'usage courant des africanistes, on appelle parfois « famille » un ensemble de langues qui présentent des ressemblances (...) suffisamment nettes pour qu'on puisse faire état d'un modèle propre au groupe et, éventuellement, d'une communauté partielle de vocabulaire. Tel est le cas des langues voltaïques (Manessy-Guittonds Langage, 1968, p. 1232). II. − Subst. Personne qui habite la Haute-Volta ou qui en est originaire. C'est une savane typique et seules quelques cultures vivrières permettent aux Voltaïques de subsister (Atlas Nathan, 1982, p. 104). Prononc. et Orth.: [vɔltaik]. Att. ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1910 (M. Delafosse, Les Langues voltaïques ds Mém. Sté Ling. Paris, t. 16, pp. 386-395). Dér. de (Haute-) Volta; suff. -ique*. STAT. − Voltaïque1 et 2. Fréq. abs. littér.: 14. BBG. − Meillet (A.), Cohen (M.). Les Lang. du monde. Paris, 1952, t. 2, pp. 810-816. |