| ![]() ![]() ![]() ![]() VOÛTÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de voûter*. II. − Adjectif A. − [En parlant d'un inanimé concr.] 1. Couvert d'une voûte. Passage voûté; galerie voûtée. C'était une salle voûtée, aux ogives basses. Au fond, brillait un autel en bois doré (Estaunié, Empreinte, 1896, p. 4). 2. En forme de voûte. Synon. arqué, courbé.Au-dessous des sourcils voûtés, les yeux violets, adoucis par des pleurs qui ne coulaient jamais, produisaient une impression qui dépassait les limites du huitième arrondissement (Morand, Eur. gal., 1925, p. 78). − HÉRALD. ,,Qualifie la fasce courbée lorsque ses bords concaves sont tournés vers la pointe de l'écu`` (Thiébaud Blason 1982). B. − [En parlant d'une pers.] Dont le dos est courbé vers l'avant. Un vieillard voûté, au teint bilieux, cachant mal sous des lunettes vertes un regard timide et inquiet (Mérimée, Colomba, 1840, p. 96).Une petite personne couleur de cire jaune et toute voûtée (Green, Journal, 1956, p. 192).[P. méton.] Dos voûtés, poitrines creuses, mains fébriles (Tharaud, Roy. de Dieu, 1920, p. 3).Une tête à la barbe en fer de lance enfoncée entre de larges épaules voûtées (Malraux, Espoir, 1937, p. 698). Prononc. et Orth.: [vute]. Ac. 1694, 1718: vouté, -ée; dep. 1740: voûté, -ée. Fréq. abs. littér.: 453. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 423, b) 547; xxes.: a) 798, b) 791. |