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VELOUTINE, subst. fém.
A. − INDUSTR. TEXT.
1. Étoffe de soie du xviiies., brochée d'or ou d'argent, utilisée surtout pour l'ameublement. (Dict. xixeet xxes.).
2. Tissu de coton dont l'aspect évoque le velours. Peignoir, robe en veloutine. La veloutine ou duvetine. Tissus à poils arasés, ayant l'apparence du daim (J. Coulon, Technol. gén. modiste, 1951, p. 47).
3. PASSEM. ,,Branche de câblé coupé formant un relief`` (Boudet-Gomond 1981). Cablés simples. Composés généralement de quatre branches retordues ensemble (...). Branches veloutine. Chaque branche est une branche soufflée et coupée, ce qui lui donne un relief spécial (R. Heutte, Le Livre de la passem., Dourdan, Vial, 1972, p. 188).
B. − COSMÉTOL., vx. ,,Mélange de poudre de riz et de sous-nitrate de bismuth qui donne à la peau du visage une sorte de velouté`` (Quillet 1965). Un derme travaillé à la veloutine, (...) le simple compromis de nombre de femmes de la bourgeoisie qui, sans se grimer (...), se nuent tout bonnement la peau de poudre au bismuth, teintée en rose pour les blondes, en nuance Rachel pour les brunes (Huysmans, Art mod., 1883, p. 112).
REM.
Veloutiné, -ée, adj.Qui est couvert, poudré de veloutine (supra B). L'un doit à son coiffeur sa moustache d'or clair, L'autre à son corsetier sa taille boudinée, Le troisième à Guerlain sa peau veloutinée (Lorrain, Modern., 1885, p. 103).
Prononc.: [vəlutin]. Étymol. et Hist. 1. 1875 « poudre de toilette qui veloute la peau » (Gaz. des Trib., 25 juill., p. 715, 2ecol. ds Littré Suppl. 1877); 2. 1876 « étoffe de soie du xviiies. souvent ornée de dessins brochés » (Lar. 19e). Dér. de velouté*; suff. -ine*.