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VEINULE, subst. fém.
A. −
1. Petite ramification veineuse. Chaque réseau de capillaires est constitué à partir d'une artériole, apportant le sang, et se résout dans une veinule par laquelle le sang quitte la villosité intestinale (Camefort, Gama, Sc. nat., 1960, p. 118).
2. Petite veine apparente. Il darda sur la femme des yeux où, autour de l'énorme pupille noire, des veinules rouges cloisonnaient l'émail du blanc (Hamp, Champagne, 1909, p. 219).
P. métaph. Cet inextricable lacis de veines et de veinules, sont-ce d'autres routes qui s'entrecroisent, et qui tranchent en clair sur le vert vaporeux de la plaine? (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 729).
B. −
1. Ramification extrême des nervures des feuilles. (Dict. xixeet xxes.).
2. Veine très petite dans le bois. Activation des surfaces par l'ornement (les veinules du bois font paraître plus intense une localité jaune) (Arts et litt., 1935, p. 30-10).
C. −
1. Petit filon. Des infiltrations d'eaux (...) ont fini par se produire dans les argiles (...); en dissolvant les veinules de sel qui y sont incluses, elles ont transformé le sol en une boue sans consistance (Stocker, Sel, 1949, p. 48).
P. anal. Filet d'une matière différente, incrusté, cristallisé, dans une roche, un minéral. Synon. veinure (dér. s.v. veine).On trouve répandus en particules très fines et souvent invisibles à l'œil nu, des minerais de cuivre en grains cristallisés ou en veinules (Élie de Beaumontds B. Sté géol. Fr., t. 4, 1847, p. 23).
2. Filet d'eau. Tout comprenait autour d'eux, depuis la plus petite plante jusqu'au plus gros frêne (...), et la terre, là, sous ses pieds avec son grumelage, et son feutrage, et ses veinules d'eau (Giono, Que ma joie demeure, 1935, p. 102).
REM.
Veinuler (se), verbe pronom.,rare. Se marquer de veinules. Elle mijotait dans sa graisse et ses pommettes mauves se veinulaient de carmin (H. Bazin, Lève-toi, 1952, p. 271).
Prononc. et Orth.: [vεnyl], [ve-]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1615 anat. venules et arteres (L. Guyon, Suite du livre de la Beauté et santé corporelle [t. II du Livre de Beauté...], p. 279); cf. 1641 (Est. de Clave, Nouv. lum. philos., p. 84 ds Gdf. Compl.); 2. 1763 « petit filon dans les mines » (E. Bertrand, Dict. univ. des fossiles propres et des fossiles accidentels, s.v. filon ds Mél. Wartburg (W. von) t. 2 1968, p. 270); 3. 1817 bot. (S. Gérardin, Dict. raisonné de bot., p. 592). Empr. au lat. d'époque impérialevenula « id. », dimin. de vena, v. veine. Fréq. abs. littér.: 23.
DÉR.
Veinulé, -ée, adj.[Corresp. à supra A 2] Qui présente des veinules. Des yeux révulsés dont n'apparaissait que le blanc veinulé, entre les paupières en sang (Mauriac, Myst. Frontenac, 1933, p. 23). [vεnyle], [ve-]. 1reattest. 1933 id.; de veinule, suff. *.