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VEINÉ, -ÉE, adj.
A. − [Corresp. à veine II B; en parlant du bois, des pierres dures, etc.] Marqué, orné de dessins sinueux. Synon. marbré, ondé.Acajou, châtaignier veiné. Au-dessus de la cheminée en marbre blanc veiné (...) s'élevait jusqu'au plafond un trumeau encadré par un fouillis de branchages (Nerval, Fayolle, 1855, p. 44).As-tu jamais vu qu'on ait fait un meuble en assemblant ce beau noyer noir, si bien veiné, si plein, et ce bois blanc qui ne vaut pas une chique? (Bourget, Monique, 1902, p. 126).
Empl. subst. masc. [Le produit] laisse apercevoir le veiné et les dessins, en sorte qu'en en faisant usage, je me dispense d'apposer aucun vernis (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 185).
B. − [Corresp. à veine II C; en parlant des feuilles d'un végétal] Dont les nervures sont saillantes. Les feuilles de la pomme épineuse (...) sont grandes, pétiolées, larges (...), veinées, échancrées irrégulièrement sur les bords en demi-lunes (Kapeler, Caventou, Manuel pharm. et drog., t. 2, 1821, p. 567).
P. anal. Qui présente des nervures, des cannelures. Ce produit sert à fabriquer notamment: des ardoises artificielles, des plaques planes, cannelées, veinées, ondulées, des plaques pour plafonds (Arts et litt., 1935, p. 20-10).
C. − [Corresp. à veine I A 2; en parlant d'une partie du corps] Qui est marqué de veines apparentes sous la peau. Front, nez veiné; jambe, face veinée. Elle put montrer ses beaux cheveux blonds relevés en un bourrelet crépelé qui découvrait son joli front et encadrait ses tempes finement veinées (Sand, Beaux MM. Bois-Doré, t. 1, 1857, p. 152).Ses petites mains fortement veinées, devenues blanches, se serrèrent avec force (Roy, Bonheur occas., 1945, p. 128).
Prononc.: [vεne], [ve-]. Étymol. et Hist. a) 1690 « qui présente des filets colorés et sinueux » bois veiné (Fur., s.v. sinueux); b) 1769 « qui présente des filons » des souterrains veinés par les métaux (Lemierre, La Peint., p. 221); 1779 ces rocs, dont les flancs sont veinés de porphyre (Roucher, Les Mois, p. 163); c) 1830 « dont les veines apparentes forment sous la peau des filets sinueux bleuâtres » figure rougeaude et veinée de bleu (Balzac, Œuvres div., t. 2, pp. 196-197). Dér. de veine*; suff. *. Fréq. abs. littér.: 117.