Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
VARICE, subst. fém.
A. − PATHOL. Dilatation veineuse pathologique, permanente, située le plus souvent au niveau du réseau superficiel des membres inférieurs; p. ext., dilatation permanente de tout vaisseau sanguin ou lympathique. Varice interne, rectacle, vaginale; souffrir de varices; se faire opérer des varices; porter des bas à varices. La vieille Jeanne, était depuis un quart de siècle cuisinière chez M. Thibault. Mais, hors d'âge, les jambes nouées de varices (...) elle avait cessé tout emploi (Martin du G., Thib., Consult., 1928, p. 1107).On peut dans certains cas demander d'urgence une radiographie de l'estomac ou de l'œsophage à la recherche d'ulcère, cancer ou varices œsophagiennes (Quillet Méd.1965, p. 134).
P. métaph. Cet ancien joyau d'ombre du onzième arrondissement a joliment changé en quelques années. Ce n'est plus qu'une artère, une varice gluante d'enseignes électriques de la dernière heure, qui semble ouverte et de laquelle s'échappe un aigre sang de music-hall (Fargue, Piéton Paris, 1939, p. 132).
Arg. du cycl. Se faire péter les varices. ,,Donner le maximum de soi-même, soit pour se maintenir au niveau des meilleurs, soit pour résister aux attaques des adversaires`` (Sudres Cycl. 1984).
B. − CONCHYLIOL. Bourrelet saillant à la surface de certaines coquilles. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [vaʀis]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1314 (Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, II, § 1348, p. 22); 2. 1842 zool. (Ac. Compl.). Empr. au lat.varix, -icis « varice ». Fréq. abs. littér.: 42. Bbg. Arveiller (R.). Méd. et mat. méd. (50 nouv. dat.). R. Ling. rom. 1970, t. 34, p. 185.