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VAGISSANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. − Part. prés. de vagir*.
II. − Adjectif
A. − [En parlant d'un enfant nouveau-né] Qui vagit. Il aimait son enfant; mais son enfant un bébé vagissantne pouvait tenir grand place dans sa vie. Il y a des hommes qui sont plus amants que pères (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1256).
B. − P. anal.
1. Qui pousse des cris faibles et plaintifs, semblables à ceux de l'enfant qui vient de naître.
[En parlant d'une pers.] Quand on voit chez des êtres intelligents s'en aller peu à peu l'esprit, la grâce, le sentiment, tout ce qui fait l'être humain, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus sur le lit de douleur qu'une pauvre brute stupide et vagissante, on a conscience d'assister à la dissolution lamentable d'une créature et non à son glorieux départ (Curel, Nouv. idole, 1899, I, 6, p. 182).
[En parlant d'un animal] Tandis qu'on détachait cette croix, des corneilles vagissantes voletaient autour: « Que me veulent ces oiseaux? » disait Bonaparte (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 444).Qui émet le cri propre à son espèce. Le sanglier est omnivore. Même il ne dédaigne point la chair. Lorsqu'il les peut surprendre, il dévore au gîte les levrauts vagissants, tièdes encore du poil maternel (Pesquidoux, Chez nous, 1923, p. 4).
2. [En parlant d'un cri, d'une voix] Faible et plaintif. Sa voix, faible d'abord et vagissante, devenait aiguë. Elle se traînait dans la nuit, comme l'indistincte lamentation d'une vague détresse (Flaub., MmeBovary, t. 2, 1857, p. 116).
C. − Au fig. Qui commence à se manifester, à se faire entendre (comme un nouveau-né). Synon. balbutiant.C'était à qui chanterait, sur le mode majeur, les merveilles immanquables du siècle naissant et vagissant (L. Daudet, Salons et journaux, 1917, p. 178).
Prononc. et Orth.: [vaʒisɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1878. Fréq. abs. littér.: 24.