| ![]() ![]() ![]() ![]() VÊTU, -UE, part. passé, adj. et subst. masc. I. − Part. passé de vêtir*. II. − Adjectif A. − Qui a mis, à qui l'on a mis des vêtements. Synon. habillé.Bien, mal vêtu; vêtu de neuf; vêtu de blanc, de kaki. [L'ouvrier] qui appelle bourgeois le fabricant (...) est un bourgeois pour l'homme de la campagne. Celui-ci le voit le dimanche se promener vêtu comme un monsieur (Michelet, Peuple, 1846, p. 72).Vêtu de flanelle blanche à raies bleues, le panama en bataille, il allait à petits pas marqués du talon (Hamp, Champagne, 1909, p. 77).Court-vêtu*. − [Dans un cont. métaph.] V. candide ex. 1. B. − Littér. [En parlant d'une chose, d'un animal, d'un élément de la nature] Couvert, recouvert, orné. Le vestibule vêtu de boiseries de cèdre, couleur de boîte à cigare (Huysmans, À rebours, 1884, p. 83).La nuit avait été fort neigeuse et le paysage entier, vêtu de blanc (Bloy, Désesp., 1886, p. 86). − En partic. [En parlant d'un fruit] Qui a conservé des enveloppes adhérentes. (Ds Agric. 1977). III. − Subst. masc., HÉRALD. Partition de l'écu en losange qu'entoure un vêtement. La Grande Losange et le Vêtement, n'ayant que le relief pour se distinguer l'un de l'autre, ont le vêtu pour Partition commune (P.-B. Gheusi, Le Blason, 1932, p. 179). Prononc. et Orth.: [vety], [vε-]. Passy 1914, Barbeau-Rodhe 1930 [vε:-]. Martinet-Walter 1973 [vε-], [ve-] (6, 11). Warn. 1987: soutenu [vε-], courant [ve-]. Ac. 1694, 1718 : vestu; dep. 1740: vêtu. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 richement vestu (Benoît de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 5182); id. au fig. (Id., ibid., 3030: Mout en erent beles les rues [de Troie] E de riches meisons vestues); 2. 1690 hérald. (Fur.). Part. passé adj. de vêtir*. Fréq. abs. littér.: 1 666. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 2 237, b) 3 334; xxes.: a) 2 601, b) 1 825. |