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USURIER, -IÈRE, subst. et adj.
[Corresp. à usure1]
A. − Vx. (Personne ou ensemble de personnes) qui pratique l'usure. Synon. vx fesse-mathieu.Un usurier connu (...), capable de faire des dominos avec les os de son père (Balzac, Goriot, 1835, p. 52).Entre le militaire et le paysan, pour lui [mon père] il n'y avait rien. Il regardait tout le reste comme les nobles Polonais regardent les juifs de leurs terres, race nomade, mercantile et usurière entre le peuple et eux (Lamart., Nouv. Confid., 1851, p. 19).Dans ces quartiers élégants, ce que je préfère ce sont (...) les bars où les gens de maison viennent parier, parmi les bookmakers et les usuriers (Morand, Londres, 1933, p. 177).
B. − P. anal. (Personne) avide, intraitable dans les questions d'argent. Synon. rapace.Quel usurier! Il reste à suivre dans son progrès dévorant (...) la puissance de l'ordre équestre, de cette aristocratie usurière qui dépeupla l'Italie, et peu à peu les provinces, envahissant toutes les terres, les faisant cultiver par des esclaves, ou les laissant en pâturages (Michelet, Hist. romaine, t. 1, 1831, p. XIII).Cette révolution a été faite par des fous et des imbéciles (...) et (...) n'aboutit (...) qu'à l'enrichissement des paysans madrés et des bourgeois usuriers (A. France, Lys rouge, 1894, p. 106).
Prononc. et Orth.: [yzyʀje], fém. [-jε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1174-78 usurer (Estienne de Fougères, Livre des manieres, éd. R. A. Lodge, 807); ca 1213 usurier (Fet des Romains, éd. K. Sneyders de Vogel, p. 29, ligne 9). Dér. de usure1*; suff. -ier*. Fréq. abs. littér.: 247. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 503, b) 373; xxes.: a) 332, b) 221. Bbg. Gohin 1903, p. 233.