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URANIUM, subst. masc.
CHIM. Corps simple, métal gris toxique, présent dans plusieurs minerais où il est toujours associé au radium; élément radioactif naturel mélange de trois isotopes: uranium 238, uranium 235, uranium 234 (sym. U, numéro atomique 92, masse atomique 238,03). Oxyde, sels d'uranium; uranium naturel; minerai d'uranium. Pour l'énergie atomique naissante, les ressources d'uranium qui semblent abondantes chez nous, ainsi que nos capacités scientifiques et industrielles, nous donnent la possibilité d'atteindre un niveau exceptionnel (De Gaulle, Mém. guerre, 1959, p. 237).La fission d'un noyau d'uranium est accompagnée d'une grande émission d'énergie, correspondant à la déperdition d'environ une partie pour mille de sa masse (Goldschmidt, Avent. atom., 1962, p. 23).
Uranium 235. Isotope de l'uranium, fissible, qui constitue le combustible nucléaire le plus courant. L'équipe Joliot, Halban et Kowarski, à laquelle s'était joint Francis Perrin, comprit assez rapidement que, dans l'uranium naturel, seul l'isotope rare, l'uranium 235, subit facilement la fission (Goldschmidt, Avent. atom., 1962, p. 26).
Uranium enrichi. Uranium traité par séparation des isotopes de manière à augmenter la proportion d'uranium 235. Dans les centrales nucléaires actuelles, seul l'uranium 235 est utilisable; les filières à eau pressurisées développées en France recourent à de l'uranium enrichi (Lav.-Pollet1982).
Uranium appauvri. Uranium qui a perdu une grande partie de son istope 235 et qui sert, entre autres usages, de métal de blindage contre les rayons X. Les surrégénérateurs, eux, ont deux avantages. D'abord, ils utilisent les « déchets » des centrales actuelles: le plutonium produit par la fission et l'uranium « appauvri », inexploitable dans les réacteurs d'aujourd'hui (L'Express, 11 juill. 1977, p. 66, col. 3).
REM. 1.
Uranide, subst. fém.,chim. Nom générique de quatre éléments: l'uranium, le plutonium, le neptunium, l'américium, dont le numéro atomique est compris entre 92 et 95 et qui ont des propriétés chimiques voisines (d'apr. Musset-Lloret 1964 et Industries 1986).
2.
Uraninite, subst. fém.,minér. Minerai uranifère de couleur noire à forte teneur en oxyde d'uranium généralement associé à l'oxyde de thorium dont la pechblende est une variété (d'apr. Nucl. 1975). Par altération l'uraninite se transforme en un mélange de minéraux secondaires d'uranium de couleur orange très vif (De Mich.1972).
3.
Uranite, subst. fém.,minér. [N. générique des phosphates et arséniates naturels d'uranium] Pourvue d'un clivage P très net, l'uranite (...) forme des cristaux tabulaires ou des lamelles minces jaune d'or ou jaune de soufre, d'éclat nacré, facilement fusibles au chalumeau (Lapparent, Minér., 1899, p. 534).
4.
Uranyle, subst. masc.,chim. a) Radical UO2, oxyde d'uranium. Uranates : Sels obtenus en traitant un sel soluble d'uranyle par une base alcal[ine] (Grand.1962).b) Subst. + d'uranyle.Composé qui renferme ce radical. Oxyde d'uranyle. Ce produit y est dissous et purifié par extraction (...) et un oxyde pur est obtenu par calcination de nitrate d'uranyle (Lesc.1973).
Prononc. et Orth.: [yʀanjɔm]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1804 « urane, oxyde d'uranium » (Ann. du Museum national d'hist. nat., t. 3, p. 402); 2. 1841 « métal extrait de l'urane » (E. Péligot ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 13, pp. 420-421: je proposerai de conserver à ce composé le nom d'urane, désignant désormais sous le nom d'uranium le véritable corps simple). Dér. de urane*; suff. -ium*. Fréq. abs. littér.: 450. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) néant, b) néant; xxes.: a) néant, b) 1 914. Bbg. Storost (J.). Mercure - Quecksilber. Beitr. rom. Philol. 1973, t. 12, p. 377.