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* Dans l'article "ULTRA-ROYALISTE,, adj. et subst."
ULTRA-ROYALISTE, adj. et subst.
HIST., POL.
A. − Adj. et subst. (Celui, celle) qui est partisan de la monarchie absolue de droit divin; en partic., sous la Restauration, royaliste extrémiste partisan du retour de l'Ancien Régime. Synon. ultra.Nos billets remplis, le président les reprenait avec le doigt index et le pouce seulement, ses manchettes retroussées, les remettait dans la boîte d'où nous vîmes sortir un ultra-royaliste et un ministériel (Courier, Pamphlets pol., Lettres partic., 2, 1820, p. 63).J'ai un ami pour qui je me suis dévoué, un colonel de l'armée de la Loire qui vient d'être employé dans la garde royale. Il écoute mes avis, et s'est fait ultra-royaliste (Balzac, Goriot, 1835, p. 130).
B. − Adjectif
1. Qui exprime ou soutient les idées des royalistes extrémistes. Il fit défiler et parader tous les spectres et tous les fantômes que les journaux ultra-royalistes expédiaient sous bande, chaque matin, à leurs abonnés (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 265).Après lui, descendirent le comte Bloch, un sportsman connu par ses maîtresses (...) et ses opinions ultra-royalistes,Léon Mouey, autre homme à la mode (Rolland, J.-Chr., Maison, 1909, p. 1022).
2. Qui regroupe des royalistes extrémistes. Branche, faction ultra-royaliste. La jeune phalange ultra-royaliste arriva au château au moment où l'on servait le dîner (Sand, Compagn. Tour de Fr., 1840, p. 305).
REM.
Ultra-royalisme, subst. masc.,hist. pol. Doctrine, opinion des ultra-royalistes. Un article du Journal des Débats sur l'ultra-royalisme (...) fait le sujet des conversations (Maine de Biran, Journal, 1816, p. 189).L'auteur de l'ode sur la Mort du duc de Berry le haïssait [l'assassin] de tout son ultra-royalisme d'enfant (MmeV. Hugo, Hugo, 1863, p. 93).
Prononc.: [yltʀaʀwajalist], [-ʀwɑ-]. La forme soudée est ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1817 subst. (Staël, Consid. Révol. fr., t. 2, p. 398); 1818-27 adj. (Chateaubr., Polém., p. 237). De ultra-* et de royaliste*. Fréq. abs. littér.: 14. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 438 (et s.v. ultra-royalisme).