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TURBINE, subst. fém.
TECHNOLOGIE
A. − Dispositif rotatif destiné à utiliser la force d'un fluide et à transmettre le mouvement au moyen d'un arbre. Arbre, aubage, rotor, tuyère d'une turbine; turbine à gaz, à vapeur; turbine hydraulique; rendement, vitesse d'une turbine. La turbine est un organisme chargé de transformer en mouvement et force la pression formidable de la chute. Cette poussée s'exerce sur une roue de métal munie d'aubages spéciaux et fixée sur un axe, arbre d'acier puissant. L'arbre transmet mouvement et force à l'alternateur, où ils engendrent le fluide (Pesquidoux, Livre raison, 1925, p. 190).V. aubage ex. 1.
Turbine à action. Turbine dans laquelle toute l'énergie disponible dans le fluide est convertie en énergie cinétique avant qu'elle n'agisse sur la roue de la turbine (d'apr. Eau 1981). Si la détente de la vapeur se fait entièrement dans les organes fixes (...) c'est une turbine d'action (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 17, 1927, p. 255).
Turbine à réaction. Turbine dans laquelle seule une faible partie de l'énergie disponible est convertie en énergie cinétique à l'entrée de la roue, une partie considérable restant sous forme d'énergie de pression qui varie pendant le passage du fluide à travers la roue (d'apr. Eau 1981). Dans les turbines américaines, (...) l'eau agit aussi bien par pression que par sa vitesse (...) [ce sont] des turbines à réaction (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 17, 1927, p. 255).
P. métaph. Voilà ce que faisait pour la France, la tribune, prodigieuse turbine d'idées, gigantesque appareil de civilisation (...) dégageant, au milieu de l'humanité, une quantité énorme de lumière. C'est là ce que M. Bonaparte a supprimé (Hugo, Nap. le Pt, 1852, p. 147).
B. −
1. ,,Appareil servant, dans la fabrication des crèmes glacées, à congeler le mélange utilisé en lui incorporant de l'air`` (Lar. Lang. fr.).
2. Appareil utilisé dans les sucreries pour séparer le sucre du sirop sous l'effet de la force centrifuge. Les turbines [en sucrerie] constituent une application de la force centrifuge (Saillard, Betterave, t. 2, 1923, p. 490).
Prononc. et Orth.: [tyʀbin]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1534 « tourbillon, ouragan » les halotz et les turbines (Rabelais, Gargantua, éd. R. Calder, chap. XVIII, ligne 14) − 1611, Cotgr.; 1. 1822 « roue motrice munie d'aubes, d'ailettes, etc. sur lesquelles on fait agir la pression ou la vitesse d'un fluide (eau, vapeur ou gaz) » turbines hydrauliques (Burdin, Des Turbines hydrauliques, ou Machines rotatoires à grande vitesse, ds Ann. chim. et phys., t. 21, p. 185); a) 1899 turbine actionnée par les gaz (Ledieu, Cadiat, Nouv. matér. nav., t. 2, p. 92); 1943 turbine à gaz (Military Dictionary, English-French, French-English, p. 738 [U.S. Government Printing Office] ds Quem. DDL t. 22); b) 1904 turbine à vapeur (Nouv. Lar. ill.); 2. 1879 arg. « travail » (Huysmans, Sœurs Vatard, p. 20); 3. 1907 « essoreuse de sucrerie servant à séparer le sucre du sirop » (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Empr. au lat. class.turbo, -inis propr. « ce qui tourne en rond » d'où divers objets: « toupie, sabot, bobine, fuseau dans les opérations magiques ». Fréq. abs. littér.: 27. Bbg. Baldensperger (F.). Notes lexicol. Fr. mod. 1938, t. 6, p. 256.