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TRUSTE, subst. fém.
HIST. [Chez les Francs mérovingiens] Troupe d'hommes armés liés au roi par un serment de fidélité. Autour du principal corps de logis se trouvaient disposés par ordre les logements des officiers du palais, soit barbares, soit romains d'origine, et ceux des chefs de bande qui, selon la coutume germanique, s'étaient mis avec leurs guerriers dans la truste du roi, c'est-à-dire, sous un engagement spécial de vasselage et de fidélité (Thierry, Récits mérov., t. 1, 1840, p. 316).
Prononc. et Orth.: [tʀyst]. Littré: truste ou trusti ou trustis; Lar. Lang. fr. : truste ou trustis; Rob. 1985: truste. Étymol. et Hist. 1765 truste (Abbé G. B. de Mably, Observations sur l'hist. de France, t. 1, Genève, p. 73). Empr. au lat. médiév. des institutions franquestrustis « aide, assistance armée jurée au roi » (formule d'admission ds Recueil de Maroufle de ca 660), « condition de celui qui a juré cette assistance » (Loi salique, ca 484) et « ensemble de ceux qui sont sous ce serment » (Decretio de Clotaire II de 595), v. M. Deloche, La Trustis et l'Antrustion royal sous les deux premières races, Paris, 1873, pp. 1-48; ce terme est empr. à l'a. b. frq. corresp. à l'a. h. all. trōst d'où est issu l'all. Trost « consolation » (Kluge20).