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TROUPIER, -IÈRE, subst. masc. et adj.
I. − Subst. masc., pop. Soldat. Synon. troufion.Boire, fumer comme un troupier. Voici même un tire-botte. Il faut être un vieux troupier pour connaître la valeur de ce meuble-là! (Balzac, Méd. camp., 1833, p. 69).
Simple troupier. Soldat de deuxième classe. Ces personnages considérables frayaient peu avec le simple troupier (M. Bloch, Apol. pour hist., 1944, p. 51).
SPECTACLES. Chanteur de variétés qui se produit en costume militaire d'avant 1914 et dont le répertoire, à la mode vers 1900, est fondé sur la vie des casernes. Synon. tourlourou.Les troupes fixes (...) ont disparu et avec elles les « genres » traditionnels bien tranchés, qui (...) permettaient d'établir des programmes présentant tour à tour toutes les variétés de la chanson populaire, de la romance ingénue à la chanson bachique, de la « scie » burlesque à la mélodie sentimentale. Il y avait le poivrot, les chanteurs « à voix », la « fine diseuse », le troupier, la « gommeuse » (Arts et litt., 1935, p. 78-2).
II. − Adjectif
A. − Relatif aux troupes. Quand Napoléon, vainqueur de l'Autriche, abattit la Prusse, grand dans le combat, petit après la victoire, il répandit ces bulletins troupiers qui calomniaient une noble reine (Chateaubr., Congrès Vérone, t. 1, 1838, p. 185).
B. − Qui évoque les troupiers. Je me rends de tout mon cœur à vos critiques. Si vous trouvez la sœur Olympe trop troupière, c'est sa faute plus que la mienne (Sand, Corresp., t. 1, 1832, p. 212).
Comique troupier. Genre comique d'un humour à la mode vers 1900, dépourvu d'esprit, lourd et grossier. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth.: [tʀupje], fém. [-jε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1821 subst. « militaire, homme de troupe » (Desgranges, Pt dict. du peuple à l'usage des 4/5 de la France, Paris, p. 156); 1838 adj. « qui est propre aux soldats » (Chateaubr., loc. cit.); 2. a) 1935 subst., spectacles (Arts et litt., loc. cit.); 1972 comique troupier (R. Sabatier, Trois sucettes à la menthe, p. 98); b) 1964 le comique troupier (Rob.). Dér. de troupe*; suff. -ier*. On note le fém. troppiere, avec un sens mal déterminé, vers 1540 chez Jean d'Abundance, Le Testament de Carmentrant, 290 ds Deux jeux de carnaval, éd. J.-Cl. Aubailly, p. 87. Fréq. abs. littér.: 129. Bbg. Lewicka (H.). Dat. de mots. Kwart. neofilol. 1954, t. 1, p. 78.