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TROTTINANT, -ANTE, part. prés., adj. et subst. masc.
I. − Part. prés. de trottiner*.
II. − Adj. Qui trottine.
A. − [En parlant d'un animal ou de son allure] Nous n'eûmes plus pour nous diriger que le pas sec et trottinant du mulet (Fromentin, Été Sahara, 1857, p. 223).Joseph voit se rapprocher (...) la file des petits ânes trottinants (Claudel, Poète regarde Croix, 1938, p. 84).
− En partic. Être, race trottinant(e). Souris, rat(s). La race trottinante a su découvrir quelques habitudes des éléphants, marquer leur sentier, prévoir d'après leur cri leur rentrée ou leur sortie (Taine, Notes Paris, 1867, p. 266).À la cave remuent des êtres plus lents, moins trottinants, plus mystérieux [que souris et rats] (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 36).
B. − [En parlant d'une pers. ou de sa démarche] On ne pouvait imaginer d'autre foule que celle-ci, avec beaucoup de vieilles dames trottinantes et d'enfants en costume marin (Sartre, Sursis, 1945, p. 16).Félicie ne comprenait rien à la gaieté de MmeVasseur. Elle ignorait que sa tête grise, son dos cassé et sa démarche trottinante pussent sembler comiques et l'apparenter à un animal [une souris] dont elle avait horreur (Green, Malfaiteur, 1955, p. 91).V. épeuré ex. 1.
III. − Subst. masc.
A. − Subst. masc. sing. à valeur de neutre. Sa démarche enfin (...) du solennel passait soudain au trottinant (Milosz, Amour. init., 1910, p. 16).
B. − Arg. Pied, soulier. Si je n'avais pas été chargé, tu parles d'un coup de trottinant qu'il aurait reçu dans le croupion! (Barbusse, Feu, 1916, p. 29).
Prononc.: [tʀ ɔtinɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t].