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TROP-PERÇU, subst. masc.
DR. FISCAL. Somme qui a été perçue en trop. Le bénéfice [d'Ericsson-France] a été surestimé de 25 millions de francs, par la simple valorisation des stocks (...). Tous ces « trop-perçu » en 1975 ont, bien sûr, été retranchés des résultats de l'année 1976, faisant apparaître ainsi une perte de 80 millions de francs (L'Express, 10 oct. 1977, p. 126, col. 2).
En partic.
,,En matière d'impôts directs, perception excessive, par suite de faux ou double emploi, que l'administration peut corriger par voie de dégrèvement d'office, à défaut de réclamation du contribuable`` (Cap. 1936).
Bénéfice réalisé par une société coopérative de consommation. [Les ristournes] n'ont pas le caractère de bénéfice mais simplement de « trop-perçu », de sorte qu'elles ne sont pas taxables comme revenu (Baudhuin1968, s.v. coopération).
Prononc.: [tʀopε ʀsy], [tʀ ɔ-]. Plur. trop-perçus ds Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1. 1908 « ce qui a été perçu en sus de ce qui était dû » (Encyclop. univ. du XXes. ds Lar. Lang. fr.); 1912 (Encyclop. univ. du XXes., t. 12, p. 278: Trop-perçu s.m. Ce qui a été perçu en excédent des droits, soit en deniers, soit en nature); 2. 1936 dr. fiscal; 3. 1964 « bénéfice réalisé par une société coopérative de consommation » (Lar. encyclop.). Comp. de trop* et de perçu, part. passé de percevoir*. Cf. moins-perçu.