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TROÈNE, subst. masc.
BOT. Arbuste des jardins, de la famille des Oléacées, à feuilles caduques ou persistantes, opposées, ovales et lancéolées, aux fleurs blanches très odorantes disposées en grappes terminales allongées, donnant en septembre des petites baies noires et brillantes, et que l'on utilise le plus souvent pour former des haies. Le parc, où la nuit douce descend. L'odeur des troènes monte jusqu'à moi (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1909, p. 97).
Prononc. et Orth.: [tʀ ɔ εn]. Var. [-ε:n] (Passy 1914, Martinet-Walter 1973), [-hε:n] (Passy 1914), [tʀwε:n] (Buben 1935, p. 78). Ac. 1694, 1718: troesne; 1740, 1762: troêne; 1798, 1835: troëne; dep. 1878: troène. Étymol. et Hist. 1. 1269-78 coustel troine « couteau (à manche) en bois de troène » (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 11027), empl. isolé; 2. 1374 tronne bot. (doc. ds Du Cange, s.v. tronus); 1538 troesne (Est. d'apr. FEW t. 17, p. 375a). Altér., peut-être d'apr. chêne, frêne, d'une forme non att., mais qui survit dialectalement (Chef-Boutonne trouille, Metz [tʀo:j], FEW loc. cit.), issue de l'a. b. frq. *trugil, de même sens, cf. l'a. h. all. harttrugil, all. Hartriegel « id. ». Fréq. abs. littér.: 40. Bbg. Bugge (S.). Étymol. fr. et rom. Romania. 1874, t. 3, p. 159. − Guinet 1982, p. 122.