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TRAVIOLE, subst. fém.
A. − Argot
1. Chemin de traverse. Voir Vidocq, Voleurs, t. 2, 1836, p. 333 et France 1907.
2. Tracas. Avoir des travioles (Esn. 1966).
B. − Loc. adv., pop.
Au traviole. Au travers. Passer au traviole. Échapper à un danger. (Ds Esn. 1966).
De traviole. De travers. Synon. de guingois.Aller, marcher, poser (qqc.) de traviole; regarder (qqn) de traviole. Eugène soufflait, l'air hébété, bafouilleur, avec la gueule un peu de traviole, et il ne tenait pas très bien sur ses pieds (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 126).
En traviole. En travers. Le « Zélé » [un aérostat] prenait l'espace!... Jamais je l'ai vu s'envoler droit (...). Il barrait (...) en traviole... Il chaloupait au-dessus des toits (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 459).
Prononc.: [tʀavjɔl]. Étymol. et Hist. 1. 1836 subst. fém. « bagne » (Vidocq, op. cit., p. 175); cf. aussi 1876 avoir des travioles « avoir des tracas » (ds Esn.); 2. 1866 loc. adv. de traviole « de travers » (Delvau, p. 383); 1894 aller de travioles « aller de travers dans la vie » (Virmaitre, Dict. arg. fin-de-s., p. 291); 3. 1952 passer au traviole « échapper à un danger » (ds Esn.). Altér. pop. en -iole, de la finale de traverse* (d'abord au sens de « bagne »), rapproché ensuite de travers*. Fréq. abs. littér.: 13.