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TRAQUEUR2, -EUSE, adj.
Pop., fam. Qui a le trac; qui a peur. Elle est si traqueuse à l'idée de la mort (Léautaud, Journal, 4, 1924, p. 372).Un artiste, même non traqueur d'habitude (...) peut encore très bien être parfois pris d'accès de cette nature (...) soit quand il entre en scène, soit même au cours de l'exécution (Lallement, Dyn. instrum. archet, 1925, p. 226).
Empl. subst. Maria Blond se fâcha; elle était patriote, elle parlait de suivre l'armée.En voilà une traqueuse!... Oui, si l'on voulait de moi, je m'habillerais en homme pour leur flanquer des coups de fusil, à ces cochons de Prussiens! (Zola, Nana, 1880, p. 1481).
Prononc. et Orth.: [tʀakœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Homon. traqueur1. Étymol. et Hist. 1835 adj. (Lacenaire, Mémoires, poèmes et lettres, éd. M. Lebailly, 1968, p. 150: Pègres, traqueurs, qui voulez tous du fade [...] Voleurs, poltrons, qui voulez tous part au butin); 1877 (Zola, Assommoir, p. 699: il était très traqueur); 1875 subst. (Figaro, mai ds Larch. 1878, s.v. vrai: vous n'êtes pas un traqueur). Dér. au moyen du suff. -eur2* du verbe arg. traquer « craindre » (1835, Lacenaire, op. cit., p. 178: Sans traquer de tomber au plan), lui-même dér. de trac2*.
STAT.Traqueur1 et 2. Fréq. abs. littér.: 23.