Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
TRAIN-TRAIN, TRANTRAN, subst. masc.
Cours ordinaire des choses, de la vie. Synon. habitude, routine.Train-train de l'existence, de la vie; déranger son train-train. Vous devez avoir repris votre train-train habituel et vous ennuyer plus fort que jamais (Flaub., Corresp., 1862, p. 51).L'entrecôte cuite à point, le doigt de Bordeaux, l'irréprochable café, les cigares noirs (...) ce tran-tran de bourgeois aisé (...) ce sont là des habitudes (Bernanos, Gde peur, 1931, p. 388).L'homme ne se contente nulle part du traintrain monotone de l'existence (Lowie, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 183).
Prononc. et Orth.: [tʀ ε ̃tʀ ε ̃], [tʀ ɑ ̃tʀ ɑ ̃]. Ac. 1694-1878: trantran; 1935: d'une part: train-train: ,,on dit aussi tran-tran, dont le mot est une déformation``, d'autre part: trantran. Littré: trantran ou train-train; Lar. Lang. fr.: train-train; Rob. 1985: train-train: ,,on écrit parfois traintrain``. Prop. du Conseil sup. de la lang. fr. ds Doc. admin. du J.O., 6 déc. 1990, p. 18: traintrain. Étymol. et Hist. 1. 1611 trantran « sonnerie du cor » (Cotgr.); 2. 1616 trantran « petits secrets d'une affaire » (La Comédie des Proverbes, acte II, scène 3 ds Anc. Théâtre fr., t. 9, p. 54); 3. 1640 il entend le trantran « il n'est pas ignorant, il est fin ou habile » (Oudin Curiositez); 4. 1830 train-train « rythme ordinaire, occupations régulières » (Balzac, Œuvres div., t. 1, p. 503). Altér. sous l'infl. de train*, de trantran « son du cor », redoublement de tran « notation des tons et notes de la trompe » (1561, Du Fouilloux, Vénerie, éd. G. Tilander, 42, 2, p. 100), d'orig. onomatopéique. Fréq. abs. littér.: 78. Bbg. Blochw.-Runk. 1971, p. 355.