| ![]() ![]() ![]() ![]() TRANSPLANTÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst. I. − Part. passé de transplanter*. II. − Adj. et subst. (Personne) établie dans un lieu, un pays différent du lieu ou du pays d'origine. Populations transplantées. Chadenat (...) savait tout, même quelles étaient les qualités des nègres exigées par les planteurs du Nouveau Monde (...) transplantés dont j'avais étudié sur place et de visu l'origine et le destin aux ports d'embarquement et de débarquement (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 337).Pathologie des transplantés (Pel.Psych.1976). − P. anal. [En parlant d'un inanimé] La littérature des anciens est chez les modernes une littérature transplantée: la littérature romantique ou chevaleresque est chez nous indigène (Staël, Allemagne, t. 2, 1810, p. 134). III. − Subst., BIOL., CHIR. Personne sur laquelle on a pratiqué une transplantation (v. ce mot A 2 a). Transplanté cardiaque. Ces trois percées ont transformé l'avenir des transplantés, mais peuvent encore être perfectionnées. Il faudra comprendre le mécanisme d'action des transfusions préparatoires à la greffe. Et, ainsi, éviter que ces transfusions (...) n'immunisent (...) les malades, rendant bien plus difficile le choix du donneur (Le Monde, 27 mars 1985, p. 16). Prononc.: [tʀ
ɑ
̃splɑ
̃te]. Fréq. abs. littér.: 100. |