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TRANSI, -IE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de transir*.
II. − Adjectif
A. − Saisi, engourdi par le froid. Synon. gelé, glacé.Au coin d'une ruelle, elle trouva une jeune femme qui avait sans doute passé la nuit là, tant elle était transie et grelottante (Zola, Contes Ninon, 1864, p. 154).
P. anal. [En parlant d'un inanimé] La pluie ruisselait aux vitres du vieil omnibus qui ramenait à la gare les deux amis, à travers une campagne transie (Mauriac, Trois récits, 1929, p. 127).
B. − Au fig. Pénétré par un sentiment, une émotion paralysants. Transi de peur. Celui qui aime est trop craintif; il ne se peut arracher une parole du ventre, et on le juge sot parce qu'il est transi de désir et de honte (Sand, Maîtres sonneurs, 1853, p. 220).Souvent, je suis transi à la pensée du temps qui va me la dérober (...) Quand je suis auprès de Claire ce tourment me quitte (Chardonne, Claire, 1931, p. 67).
Amoureux, amant transi. Amoureux, amant que ses sentiments rendent timide, paralysent. Ils s'attendrirent l'un sur l'autre. Vint le temps où il tourna autour d'elle, amoureux transi qui ne demandait rien, et elle y trouva du plaisir, et, jour après jour, devint plus curieuse de ce jeune et étrange garçon (Guéhenno, Jean-Jacques, 1948, p. 53).
Prononc.: [tʀ ɑ ̃zi]. Étymol. et Hist. V. transir. Fréq. abs. littér.: 232. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 229, b) 206; xxes.: a) 480, b) 391.