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TRAITABLE, adj.
A. − [En parlant de qqn]
1. Dans le domaine des rel. hum.[En parlant de qqn ou, p. méton., de son caractère, d'un aspect de son comportement] Synon. accommodant, doux, conciliant.N'étant plus irrité par la présence de la baronne (...), ce jeune homme redevint plus familier et plus traitable (Sandeau, Mllede La Seiglière, 1848, p. 260).
2. Dans le domaine des affaires.Avec qui l'on peut traiter facilement. Synon. arrangeant.Rendre le sieur Le Pileur beaucoup plus traitable sur des propositions d'accommoder qui lui seront faites de la part de ses cohéritiers, par rapport à leurs intérêts communs (Nerval, Filles feu, Angélique, 1854, p. 518).Une fois dans la sacristie, il se montra plus traitable encore. Il ne réclamait plus les pièces pour le jour-même. Il implorait qu'un jour ou l'autre, seulement, et quand Thomas l'en jugerait digne, il rentrât en possession de son or (Queffélec, Recteur, 1944, p. 40).
B. − [En parlant de qqc.]
1. Qui peut être facilement manié, traité. Synon. ductile, malléable, maniable.Il était surtout sensible à la forme ou plutôt au mot qui fait image; il le faisait ressortir d'un geste de ses doigts réunis, comme si les beautés de l'esprit eussent été pour lui matière traitable qu'il voulût modeler (Lacretelle, Silbermann, 1922, p. 52).
2. Qui peut être développé, traité. Découvrir des surfaces convenant à la construction en coque, qui ont pour conditions d'être: 1à double courbure, 2facilement traitables par les mathématiques, 3d'une construction facile (Siegel, Formes structurales archit. mod., 1965, p. 252).
Prononc. et Orth.: [tʀ εtabl̥]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. a) 1269-78 trestable (or) « que l'on peut traiter, malléable » (Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 9610); fin xiiies. [ms.] traitable « qu'on peut manier, faire évoluer » (Rich. de Fornival, Best. d'amours, ms. Dijon 299, fo12b ds Gdf.); b) 1559 traictable « que l'on peut traiter, développer » (Abel Matthieu, Devis de la langue franç., 1erDev., fo34, vo, ibid.: Toutes matieres et questions ne sont pas traictables comme l'on panse); 1690 traittable (Fur.); c) 1552 « que l'on peut soigner, guérir » (Paré, Œuvres, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 2, p. 581b: l'ulcere sera mal-traitable et rebelle à clorre et cicatriser). Empr. au lat.tractabilis « qu'on peut toucher ou manier » et au fig. « maniable, souple » − d'où fr. tractable « qui peut être traité » de ca 1480 (Myst. du V. Test., éd. J. de Rothschild, 1716) au xvies., v. Gdf. et Hug. − formé sur le supin tractatum de tractare « traiter », d'apr. traiter*. Fréq. abs. littér.: 29.