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TORDRE, verbe trans.
A. − Empl. trans.
1.
a) Soumettre à une torsion, imprimer une torsion, déformer par torsion; enrouler en spirale, en torsade. Synon. tortiller.Tordre sa moustache, sa casquette, son chapeau, ses gants entre ses doigts. Marthe insista, rougissante, les doigts tordant les plis de sa robe pour se donner une contenance (Moselly, Terres lorr., 1907, p. 45).Le bruit liquide et tendre des serpillières mouillées que l'Adélaïde tordait sur son baquet d'eau sale (Aymé, Jument, 1933, p. 44).
TECHNOL. Tourner, torsader, enrouler plusieurs brins les uns autour des autres pour en former un seul. Un cordier seul tordant son long fil (Fromentin, Voy. Égypte, 1869, p. 153).Marjolaine s'assit et fila. Patiemment elle tourna le fuseau, tordit le chanvre, et le détordit (Schwob, Monelle, 1894, p. 85).
b) Faire subir une torsion (à une partie du corps, à un membre). Un craquement dans mon bras gauche: un des Touareg, saisissant ce bras par derrière et le tordant sur lui-même, m'avait désarticulé l'épaule (Benoit, Atlant., 1919, p. 277):
1. ... le comte saisit de la main gauche le poignet de l'assassin, et le tordit avec une telle force que le couteau tomba de ses doigts raidis, et que Caderousse poussa un cri de douleur. Mais le comte, sans s'arrêter à ce cri, continua de tordre le poignet du bandit jusqu'à ce que, le bras disloqué, il tombât d'abord à genoux, puis ensuite la face contre terre. Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 351.
[Le suj. désigne une chose] Les pistes crevées, tourmentées vous tordent le pied dans leur lacis d'ornières (Vercel, Cap. Conan, 1934, p. 226).
Locutions
Fam. Si on lui tordait le nez, il en sortirait du lait*.
Tordre le cou à un oiseau, une volaille. Le/la tuer. J'espère qu'on ne va pas garder ces oiseaux, s'écria Frère Archangias. Ça porterait malheur... Il faut leur tordre le cou. Et il avançait déjà ses grosses mains (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1279).La rudesse insensible de la paysanne qui arrache les ailes des libellules avant qu'elle ait l'occasion de tordre le cou aux poulets (Proust, Guermantes 1, 1920, p. 320).
Fam. Tordre le cou à qqn. Le tuer. Si ce sale morpion vient encore m'emmerder, je lui tords le cou (Beauvoir, Mandarins, 1954, p. 453).P. métaph. La littérature a, selon le conseil de Verlaine, tordu le cou à l'éloquence (Thibaudet, Réflex. litt., 1936, p. 108).V. cou A 1 ex. de Cendrars.
En partic. [Le compl. désigne les membres du suj.] Barbet de Jouy, une espèce d'idiot qui tord épileptiquement ses mains (Goncourt, Journal, 1863, p. 1249).Un grand cri déchira sa gorge, elle tordait ses bras, elle courait follement (Zola, Bête hum., 1890, p. 226).
P. anal. [En parlant d'une sensation interne] Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire? Frapperait-il au travers? L'angoisse lui tordait l'estomac (Malraux, Cond. hum., 1933, p. 181).Un sourd désir de violence explosive commence, à certaines minutes, de lui tordre les entrailles (Duhamel, Combat ombres, 1939, p. 263).
c) Faire se tordre, se contorsionner. Sa plainte lugubre s'achevait dans un hurlement tandis qu'une crise le tordait au bord de l'escalier (Zola, Conquête Plassans, 1874, p. 1200).Des convulsions tordaient Marguerite. Elle ne répondait plus, ne voyait plus (Pourrat, Gaspard, 1931, p. 188).
d) Fam. [Constr. avec faire] Rire sans retenue. Lui raconter des histoires qui la faisaient « tordre », parce qu'elle ne les connaissait pas et que d'ailleurs elle « saisissait » vite, aimant à flatter et à s'amuser (Proust, J. filles en fleurs, 1918, p. 606).Allez aux halles, vous ne pourriez pas l'ouvrir sur moi, sans faire tordre tous les copains (Bernanos, Imposture, 1927, p. 455).
2.
a) Déformer en courbant, en pliant. Synon. courber, gauchir.Tordre une barre de fer. Soudain, un tourbillon de vent souleva la poussière, tordit les arbres, les fouetta furieusement (Rolland, J.-Chr., Matin, 1904, p. 169).Il faudra tordre encore un peu le bois, pas beaucoup, un peu, juste un peu tordu, comme une cuillère à café, tu sais? Pour ça, tu mettras le bois à tremper trois jours au trou du cyprès. Trois jours, pas plus, et tords lentement, en pesant sur ta cuisse (Giono, Regain, 1930, p. 164).
Au fig.
Déformer, gauchir la signification d'un mot, d'un texte, d'une intention. Synon. dénaturer, fausser.Tordre le sens d'un mot. Raisonner ainsi, c'est tordre beaucoup trop un témoignage curieux et qu'il suffit de prendre pour ce qu'il est (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t. 10, 1866, p. 429).
Déformer la langue, la syntaxe. Quand il [Michelet] fait des fautes de langue, il les veut, presque toujours avec raison. Nul n'a plus étudié la langue. On dira qu'il l'a tordue, c'est qu'il l'a façonnée à son usage (Taine, Essais crit. et hist., 1858, p. 125):
2. Je m'étonne de ces lexiques où les notes en bas de page, qui prétendent éclaircir un texte, le dépointent et le repassent à plat. C'est ce qui arrive avec Montaigne qui ne cherche rien d'autre sinon de dire ce qu'il veut dire et y parvient coûte que coûte mais en tordant la phrase à sa façon. À cette façon de tordre la phrase les lexiques préfèrent le vide, s'il se développe bien. Cocteau, Diff. d'être, 1947, p. 179.
Arg. (sports). Surclasser son adversaire. La voiture de Brasier a tordu tous ses adversaires (L'Auto, 6 juill. 1905ds Petiot 1982).
Arg. scol., vx. Se faire tordre (à un examen). Se faire coller, échouer (d'apr. Rob. 1985). Synon. se faire étendre*.
b) [Le compl. désigne une partie du corps]
Plier, tourner fortement. Tordre la tête; tordre le bras à qqn. Le saut du fossé, l'ascension du talus, ont arraché à Jacques un long, un rauque gémissement. Il tort la nuque; il essaie d'entrouvrir ses lèvres tuméfiées (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 751).Enfin le ciel s'éclaircissait (...) et dans le compartiment silencieux (...) chacun ouvrait les yeux (...) tordait le cou à droite et à gauche (Butor, Modif., 1957, p. 150).
En partic. Fouler, luxer. Gaspard avait pu se casser une jambe, tomber dans un trou, faire un faux pas qui lui avait tordu la cheville (Maupass., Contes et nouv., t. 2, Aub., 1886, p. 1079).
Déformer, tourner de travers. MmeRamillon n'était pas belle. Son visage était criblé de petite vérole et ses traits creusés par l'alcool; elle louchait, un tic lui tordait la bouche (Dabit, Hôtel Nord, 1929, p. 131).Une grimace tord le visage de Martin (Butor, Passage Milan, 1954, p. 249).
Fam. Tordre le nez. Faire une grimace de dégoût; prendre un air méprisant, mécontent. Chaque fois qu'on citait madame de Beaumont, le roi passait la main sur son visage, tordait un peu son grand nez charnu (Druon, Lis et lion, 1960, p. 281).
B. − Empl. pronom. réfl.
1.
a) S'entortiller, s'enrouler en torsade. Synon. se tortiller.Par les vitres brisées, toutes les rafales et la pluie furieuse pouvaient entrer; les rideaux se tordaient en spirales et montaient au plafond avec des bruits d'ailes (Loti, Mon frère Yves, 1883, p. 144).Elle brossait avec amour de magnifiques cheveux noirs dont les tresses luisantes, ramassées en chignon au-dessus de la nuque, semblaient vivre et se tordre comme un nœud de serpents, tant la lumière y jouait d'étrange façon (Green, Journal, 1934, p. 280).
b) Se contorsionner, se crisper sous l'effet d'une douleur, d'une émotion. Synon. se tortiller.Se tordre de douleur. Vers trois heures du matin, Harbert poussa un cri effrayant. Il sembla se tordre dans une suprême convulsion (Verne, Île myst., 1874, p. 509).Les trois Croix du Calvaire, où se tordaient des corps blafards de suppliciés (Zola, Faute Abbé Mouret, 1875, p. 1471).
Se tordre de rire. Rire sans retenue. Elle lui mit ses mains sur les épaules, et se tordit de rire:Que tu es bête, que tu es bête, mon chéri! (Rolland, J.-Chr., Adolesc., 1905, p. 361).Je ne peux pas vous donner une idée, continua la duchesse, c'était à se tordre de rire (Proust, Guermantes 2, 1921, p. 230).
Absol., fam. Il y a de quoi se tordre. MmeLeuillet maintenant se tordait sous les draps, riant à pleurer, poussant presque des cris (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Vengeur, 1883, p. 913).Raymond eût peut-être consenti à jouer [au tennis], mais la présence des jeunes filles le chassait (...) Raymond les haïssait: qu'est-ce qu'elles avaient à rire tout le temps? Elles se « tordaient », trouvaient toujours que les autres étaient « pouffants » (Mauriac, Désert amour, 1925, p. 44).
2.
a) Être déformé par flexion, torsion ou pression; se contourner. Tôle qui se tord. Les arbres énormes et contrefaits pleins de gibbosités, d'excroissances et de cavernes, se tordaient et se contournaient violemment pour porter leur léger feuillage d'argent pâle (Arnoux, Abisag, 1919, p. 163).Je vois un peuplier de la ferme se mettre à trembler tout droit, malgré le vent, puis se tordre en pas de vis et partir en flèche dans le haut ciel (Giono, Baumugnes, 1929, p. 110).
b) [Le compl. désigne une partie du corps]
Soumettre à une torsion violente et accidentelle. Se tordre la cheville, le poignet. Elle trébuchait, se tordait les pieds dans les ornières, tant elle avait hâte d'atteindre Argelouse (Mauriac, Th. Desqueyroux, 1927, p. 230).Une autre fois, alors qu'ils se promenaient au bois de Vincennes, Renée glissa et se tordit le pied. Elle dut s'appuyer sur Gilbert (Arland, Ordre, 1929, p. 304).
Tourner fortement ou avec effort. Hâan le regardait de ses gros yeux par-dessus l'épaule de Schoultz, qui lui-même se tordait le cou pour voir si c'était bien Kobus qui parlait (Erckm.-Chatr., Ami Fritz, 1864, p. 147).Antoine avait la tête presque dans le gilet de son père, il se tordait le cou pour suivre les yeux de Jasmin qui accompagnaient la voiture (Aymé, Jument, 1933, p. 130).
Contourner, crisper avec violence, de façon convulsive sous l'effet d'une douleur, du désespoir. Son visage était décomposé par la douleur, et elle se tordait les mains, haletante (Maupass., Contes et nouv., Nuit de Noël, 1882, p. 864).Elle se tordit les bras, atteinte dans sa pudeur la plus intime (Daniel-Rops, Mort, 1934, p. 17).
c) [Le suj. désigne une partie du corps] Être crispé, déformé. Visage qui se tord de peur, de rage. Son visage livide eut une lente et douloureuse crispation, comme si tous ses nerfs et ses muscles se fussent tordus (Maupass., Contes et nouv., Passion, 1882, p. 827).Tout à coup, sa belle figure se défit devant mes yeux, se tordit, devint hideuse, avec l'œil gauche fou qui semblait sortir de l'orbite (Morand, Dern. jour Inquis., 1947, p. 246).
d) Se courber, tourner dans tous les sens; devenir sinueux. Un vaste escalier dont la rampe très ouvragée se tordait en ces enroulements et arabesques de serrurerie de mode sous l'autre règne (Gautier, Fracasse, 1863, p. 373).Du côté du couchant, les magasins à devanture, les bazars, les rues nobles, sauf cette invraisemblable rue Torte, qui se tord et se détord, coupée du boulevard des Lices pour aller finir rue Sans-Nom dans le plein vent des champs (Giono, Manosque, 1930, p. 98).
REM.
Tordon, subst. masc.,électr. [Dans les fils électriques] Ensemble de brins solidaires disposés en hélice dans le même sens (d'apr. GDEL).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀdʀ], (il) tord [tɔ:ʀ]. Homon. tore, tort. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) 1119 part. prés. tortant « se courbant » (Philippe de Thaon, Comput, éd. E. Mall, 1512); ca 1225 part. passé adj. jambe torte (Gautier de Coinci, Mir. N.-D., éd. V. F. Koenig, II Mir 16, t. 4, p. 93, 256), forme de part. passé ne subsistant, comme tors* que dans certaines expr. figées, la forme mod. étant tordu 1690 (Fur.), v. aussi Rich. 1680: j'ai tordu; b) ca 1180 tordre « déformer » (Jehan le Nevelon, Venjance Alixandre ds Elliott Monographs no27, 1613: li brans ont tors); spéc. c) 1867 turfisme tordre « gagner (d'un cheval qui semble fléchir sur ses jambes à la fin de la course, à cause du train rapide qu'il a imposé à ses concurrents) » (Le Sport, 27 mars ds Petiot); 1872 part. passé adj. tordu (Pearson); 2. 1532 « tourner de travers en déformant » (Rabelais, Pantagruel, éd. V.-L. Saulnier, chap. 19, 38: il tortoit [1542 var. ms. M: tordoit] la gueule); 3. av. 1564 tordre « détourner du sens premier » (Calv., Comm. sur l'harm. evang., p. 681 ds Gdf. Compl.); 1575 tordre le nez « dénaturer, fausser » (Thevet, Cosmogr., XV, 1 ds Hug., s.v. nez); 4. ca 1937 part. passé subst. tordu « personne bizarre » (d'apr. Esn.); 1943 (Aymé, Passe-mur., p. 263). B. 1. Ca 1140 tortre « soumettre à une torsion » (Geffrei Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4460); ca 1160 tordre ses poings (en signe de douleur) (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 1961: elle tuert ses poinz); ca 1225 tuerdre (pour essorer) (Gautier de Coinci, op. cit., p. 91, 197); 1266 tordre le col « tuer » (Vers de la mort, 221, 12 ds T.-L.); 1671 se tordre le pied (Pomey); 2. 1remoit. xiies. fig. tuerdre « tourner ensemble des éléments pour en faire un de plus résistant » (Reclus de Molliens, Miserere, éd. A. G. van Hamel, 122, 6); 1575 tordre « id. (de fils) » (Rob. Garnier, Hippolyte, II, 960 ds Gdf. Compl.), v. aussi tors; 3. 1847 se tordre « rire » (Michelet, Hist. de la Révol. fr., Paris, Gallimard, t. 1, introd., p. 39); 1896 part. prés. adj. fam. tordant « très drôle » (Delesalle, Dict. arg.-fr. et fr.-arg.). Du lat. pop. *torcere, du class. torquere « tordre, tourner » spéc. « filer », « tordre, tourner de travers » d'où « faire grimacer ». Cf. dans le Nord de la France tordre « presser des matières premières (surtout oléagineuses) » 1320 fig. (Mars, C'est Wautier le poulletier, et Cholart le monnyer, chirogr., A. Tournai ds Gdf. Compl.: torgant att. jusqu'au xvies. (1571, ibid.: tordre)). Fréq. abs. littér.: 1 443. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1 171, b) 3 064; xxes.: a) 2 919, b) 1 740.
DÉR. 1.
Tordage, subst. masc.,text. Action de tordre. Lorsque les fils sont suffisamment imprégnés, on exprime à la main et par le tordage, l'excès de colle (Araud, Ch. Thomas, Fabric. drap, 1921, p. 18).En partic. Opération qui consiste à joindre bout à bout en les tordant un à un les fils d'une chaîne nouvelle à ceux d'une chaîne terminée. On peut éviter le travail long et minutieux du rentrage par un travail plus simple donc moins onéreux appelé « nouage » quand il est fait mécaniquement ou « tordage » quand il est fait à la main (Thiébaut, Fabric. tissus, 1961, p. 54). [tɔ ʀda:ʒ]. Att. ds Ac. 1835, 1878. 1resattest. a) 1723 « action de joindre bout à bout, en les tordant, les fils d'une nouvelle chaîne, à celle qui est terminée » (Savary), b) 1835 « action de tordre » (Ac.); de tordre, suff. -age*. Cf. en 1333 tordage « fabrication d'huile » (Monum. pour servir à l'hist. des prov. de Namur, Hainaut et Luxemb., III, 322, Chron. belg. ds Gdf.).
2.
Tordion, subst. masc.a) Vx. Mouvement qui tord le corps, contorsion. [Vêtu d'une robe de fille, il] marchait à pas tout menus, avec des tordions et des déhanchements extravagants (Richepin, Cauchemars, 1892, p. 234).b) Chorégr. Ancienne danse à trois temps ressemblant à la gaillarde. La B[asse] D[anse] [sorte de danse d'où le saut était exclu] régulière était formée de reprises de seize mesures; elle se divisait en trois parties appelées B[asse] D[anse], Retour de la B[asse] D[anse], et Tordion (BrenetMus.1926, p. 34).c) Text. Ensemble de fils tordus, emmêlés. (Dict. xixeet xxes.). [tɔ ʀdjɔ ̃]. 1resattest. a) 1480 tourdion « danse animée » (Guillaume Coquillart, Droits nouveaulx, éd. M. J. Freeman, 233, p. 141), av. 1535 tourdion « contorsion » (Cl. Marot, Œuvres diverses, éd. C.-A. Mayer, CXXII, Épitaphe XXXIII, 17, p. 228) − 1611, Cotgr., rare et inusité, répertorié par la lexicogr. mod., b) 1598-1617 tordion « chose entortillée » (D'Aubigné, Confession au sieur de Sancy, éd. E. Réaume et de Caussade, t. 2, p. 341); de tordre, d'apr. torsion*.
BBG.Lanly (A.). Morphol. hist. des verbes fr. Paris, 1977, pp. 274-276. − Quem. DDL t. 32.