| ![]() ![]() ![]() ![]() TORCHÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de torcher*. II. − Adj., fam. A. − [En parlant d'une œuvre artist.] Qui est fait avec vigueur et maestria. Synon. léché.J'ai fait lire ces lignes à M. le Curé de Torcy, mais je n'ai pas osé lui dire qu'elles étaient de moi (...). Enfin, il m'a dit: « Ton ami n'écrit pas mal, c'est même trop bien torché (...) » (Bernanos, Journal curé camp., 1936, p. 1066).Ce n'est pas comme celle [l'ode] que vous avez écrite sur le bois de Saint-Cucufa et la route de l'Empereur. C'était torché (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 30). − P. ext. Qui est bien ou mal exécuté. Cela est mal torché, torché à la diable (Ac. 1835-1935). B. − [En parlant d'une pers.] Vieilli. Qui est bien ou mal vêtu. Cette femme est mal torchée (Ac. 1878). Prononc.: [tɔ
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ʃe]. Étymol. et Hist. V. torcher. Fréq. abs. littér.: 21. |