| ![]() ![]() ![]() ![]() TOQUÉ2, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de toquer2*. II. − Adj., fam. Toqué de (qqn, qqc.).Vivement et brusquement épris de quelqu'un, quelque chose. Synon. fou1, passionné.Il passait pour un honnête marchand de soupe légèrement toqué de prophéties royalistes et assez mal vu du clergé qu'il prétendait éclairer (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 48).Xavier Bernard, jeune fonctionnaire de la préfecture de police, qui se mêlait de littérature et se disait toqué de la musique de Christophe (Rolland, J.-Chr., Buisson ard., 1911, p. 1310).Empl. subst. Un camarade que j'avais connu autrefois, un toqué de littérature (Goncourt, Journal, 1894, p. 507). Prononc.: [tɔke]. Étymol. et Hist. 1830 adj. « épris » (Balzac, Mém. de Sanson d'apr. R. Dagneaud, Élém. pop. dans le lex. de la Comédie humaine d'Honoré de Balzac, p. 17). Part. passé de toquer2*. STAT. − Toqué1 et 2. Fréq. abs. littér.: 179. BBG. − Quem. DDL t. 6. |