Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
TONTON, subst. masc.
A. − [Dans la lang. des enfants] Oncle. Tonton et tata. Mon oncle Joseph, mon tonton comme je dis, est un paysan qui s'est fait ouvrier (Vallès, J. Vingtras, Enf., 1879, p. 18).Le tonton Amédée, c'était le bon garçon: il avait la façon de parler aux gens dans le gousset, de les envelopper de propos et de taloches (Pourrat, Gaspard, 1930, p. 114).
B. − [À Haïti] Tonton Macoute. Membre de la police parallèle. Le climat de terreur entretenu depuis une semaine par les bandes armées duvaliéristes [du président Duvalier] (les « tontons macoutes »), qui s'est transformé hier en tuerie, a obligé le Conseil électoral à annuler les élections haïtiennes (L'Est Républicain, 30 nov. 1987, p. 1, col. 3).
P. anal. Les tontons macoutes africains (...) espionnent, kidnappent, torturent (Le Nouvel Observateur, 1eravr. 1974, p. 29).
Prononc.: [tɔ ̃tɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1712 (Fénelon, Lettre au marquis de Fénelon ds Corresp., t. 11, p. 149, no101 ds Arch. St. n. Spr. t. 205, p. 372). Altér. enf. de oncle*, sur le modèle de tante*, tantine*. Fréq. abs. littér.: 94. Bbg. Bloch.-Runk. 1971, p. 359. − Bonnafous (S.). De « M. François Mitterrand » à « Tonton » ou les variations significatives d'une désignation. Cah. Lexicol. 1985, no46, pp. 13-15. − Henschel (B.). Qq. dat. nouv. du 18es. Fr. mod. 1969, t. 37, p. 123. − Quem. DDL t. 20.