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TONNELLERIE, subst. fém.
A. − Métier, commerce du tonnelier. Les vins arrivaient dans des fûts de cœur de chêne ou de châtaignier particulièrement choisis. Le poli de la douve, la justesse de l'assemblage, la façon harmonieuse de la panse corsetée de cercles de bois ligaturés d'osier jaune ou rouge, en faisaient des objets d'art, des chefs-d'œuvre de tonnellerie (Pesquidoux, Livre raison, 1925, p. 113).
B. − P. méton.
1. Atelier, usine où se fabriquent les tonneaux, tonnes, etc. Les années avaient passé, il y avait eu Fernande, la naissance du garçon, et, pour vivre, les heures supplémentaires, à la tonnellerie le samedi, le dimanche chez des particuliers où il bricolait (Camus, Exil et Roy., 1957, p. 1596).
2. Objets fabriqués par le tonnelier. Ce pays est rempli de cèdres rouges et blancs, avec le bois desquels on fait ici une tonnellerie très-recherchée (Crèvecœur, Voyage, t. 3, 1801, p. 255).
Prononc. et Orth.: [tɔnεlʀi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. a) 1295 « commerce, profession du tonnelier » (Enquête, Norm., A. N. J 785 ds Gdf. Compl.); b) 1670 « atelier où on entrepose les tonneaux (dans un arsenal) » (Colbert, Mémoire pour mon fils ds Lettres, instructions et mém. de Colbert, publ. par P. Clément, t. 3, p. 3). Dér. de tonnelier*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 18.