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TONLIEU, subst. masc.
DR. FÉOD. (Droit de) tonlieu. Taxe frappant les marchands pour le passage ou l'entrée de leurs marchandises en divers endroits (ponts, villes, etc.) ainsi que pour les places occupées sur les marchés et dans les foires. Les péages furent déplacés, notamment à Voillecomte (...) où le comte de Champagne devait percevoir un tonlieu (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 696).
Prononc. et Orth.: [tɔ ̃ljø]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Ca 1150 « bureau de perception des droits de péage » (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 675: Al tolneu, la u il changat); 2. 1159 « impôt sur les marchandises transportées, droit de péage » tonliu (Diplôme royal ds Du Cange, s.v. telon, tonlium); ca 1200 (Jean Bodel, Saisnes, éd. F. Menzel et E. Stengel, 560: Se li devons chevage costume ne tonliu). Du b. lat. teloneum (gr. tardif τ ε λ ω ́ ν ι ο ν « bureau de publicain » iies., Pollux, grammairien) « bureau de percepteur d'impôt » (déb. iiies., Tertullien), « taxe sur le transport et la vente des marchandises » (vies., Cassiodore ds Blaise Lat. chrét.), devenu toloneum (ixes. Appendix Probi: telonium non tolonium ds Meyer, p. 1) par assimilation.