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TOLSTOÏEN, -ÏENNE, adj. et subst.
HIST. DE LA LITT.
I. − Adj. Qui est propre à Tolstoï, se rapporte à son œuvre ou à sa doctrine, s'y rattache ou s'en inspire. Évangélisme tolstoïen; bonté, pensée, pitié tolstoïenne. Hier soir il me semblait apercevoir que le drame tolstoïen véritable est à peu près le suivant: une force prodigieuse, irrépressible qui est en son essence la force même de la viedont Tolstoï jouit jusqu'à l'enivrement toutes les fois où elle l'envahit (Du Bos, Journal, 1924, p. 60).Il sentait le poids du bois et la douleur des échardes. D'inertes idées gonflèrent autour de cette souffrance. Toujours les mêmes idées, sur la vertu des besognes humbles, le prix de la pauvreté et autres romantismes tolstoïens (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 310).
II. − Adj. et subst. Partisan de la doctrine de Tolstoï. Romain Rolland (...), beaucoup plus profondément tolstoïen que nous, (...) avait retrouvé, sur l'autre rive de la servitude, l'autonomie et la solitude ardentes de la conscience religieuse (J.-R. Bloch, Dest. du S., 1931, p. 72).Toute une littérature où, sous des signatures à l'avenant, il se prêtait cent existences désenchantées, troubles ou naïves (...) femme incomprise, veuve à consoler, Satan d'hôtel ou tolstoïen en mal de rédemptions (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 394).
Prononc. et Orth.: [tɔlstɔjε ̃], fém. [-jεn]. Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 419: tolstoyen. Étymol. et Hist. 1890 ici subst. (Bourget, Physiol. amour mod., p. 120). Dér. de Tolstoï, nom d'un écrivain russe [1828-1910]; suff. -ien*. Fréq. abs. littér.: 17. Bbg. Quem. DDL t. 15.