| ![]() ![]() ![]() ![]() TITRÉ, -ÉE, part. passé et adj. I. − Part. passé de titrer*. II. − Adjectif A. − [Corresp. à titre I] Qui porte un titre de noblesse, un titre honorifique. Après les adieux de Fontainebleau, Montriveau, quoique noble et titré, fut mis en demi-solde (Balzac, Langeais, 1834, p. 238).Ma seconde arrivée à Balbec fut bien différente de la première. Le directeur était venu en personne m'attendre à Pont-à-Couleuvre, répétant combien il tenait à sa clientèle titrée, ce qui me fit craindre qu'il m'anoblît jusqu'à ce que j'eusse compris que, dans l'obscurité de sa mémoire grammaticale, titrée signifiait simplement attitrée (Proust, Sodome, 1922, p. 751). − [En parlant d'une terre] À laquelle est attaché un titre de noblesse. De ses domaines héréditaires, (...) comprenant (...) quatre terres titrées, dix-huit châtellenies, il lui restait huit cents hectares de terres et de bois (A. France, Anneau améth., 1899, p. 24). B. − [Corresp. à titre IV; en parlant d'une solution ou d'un alliage] Dont le titre est déterminé et connu. Or titré; alcool titré à 90 . Un dosage de chlorure pour une solution titrée de nitrate d'argent (Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 1, 1931, p. 322).Il ne faut pas confondre l'argent légalement titré avec le simple plaqué ou même l'argent galvanique (Grandjean, Orfèvr. XIXes., 1962, p. 99). Prononc. et Orth.: [titʀe]. Att. ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér.: 89. Bbg. Quem. DDL t. 10. |