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TIRETTE, subst. fém.
A. − Dispositif (lacet, cordon) servant à ouvrir, fermer quelque chose ou à le faire fonctionner; commande à distance d'un mécanisme. Tirette de commande. Le distributeur [de semences] se complète par une vanne à tirette qui permet d'arrêter son fonctionnement lorsqu'on ne veut pas semer avec tous les rangs du semoir (Passelègue, Mach. agric., 1930, p. 124).Le cheminement de ces fuseaux est varié suivant certaines lois particulières au moyen de « tirettes » qui sont des tringles d'acier commandées par des organes appropriés ou par un jacquard. Pour cette raison, ces métiers sont appelés aussi « métiers à tirettes ». Suivant que chaque tirette commande un groupe de deux, trois ou quatre fuseaux, on dit que le métier est à deux, trois ou quatre fils (Thiébaut, Fabric. tissus, 1961, p. 100).
En partic., au plur. Cordons fixés sous une jupe longue et sur lesquels on tirait afin de la relever. Il y avait ce que l'on appelait « les tirettes », c'est-à-dire des ganses cousues en dessous au bas de la jupe, et réunies de chaque côté en faisceau terminé par un bouton qui sortait à la ceinture; on tirait sur ces boutons, et la robe se relevait en baldaquin sur le jupon tendu sur la cage (Gyp, Souv. pte fille, 1928, p. 336).
Région. (notamment Belgique et Nord-Est de la France). Fermeture à glissière. Training enfant. Veste à tirette (La Cité, 26 déc. 1985ds Massion Belgic. 1987).
B. − Ce sur quoi l'on tire.
1. Planchette mobile que l'on adapte à un meuble (bureau, guéridon) afin de le prolonger. Le classeur à tirettes et les étagères de dossiers (Camus, Peste, 1947, p. 1305).La table à écrire existait déjà au début du siècle [XVIIIes.]. (...) elle possède souvent des tirettes de chaque côté (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 100).
2. Pièce qui servait à obturer le tuyau de cheminée de certains fours. (Dict. xixeet xxes.).
3. Tirette à détonation. Languette de papier contenue dans l'emballage d'une friandise sur les extrémités de laquelle les enfants tirent afin de faire exploser le pétard que renferme l'emballage. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth.: [tiʀ εt]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist.1. 1589 « tiroir d'un meuble » (doc. de Bordeaux ds Havard); 2. a) 1777 « morceau de cuir dont on se sert pour remettre l'escarpin sur la forme » (Encyclop. Suppl. t. 4, p. 814a); b) 1872 « cordons fixés aux coutures des lés d'une jupe à l'envers, se réunissant à la taille et servant à relever cette jupe symétriquement » (Littré); 1893 « lacet de gant » (DG); 1904 « cordon au moyen duquel on ouvre les rideaux » (Nouv. Lar. ill.); 3. 1812 « plaque de fer qui sert à boucher le tuyau de la cheminée du fourneau de distillateur » (Mozin-Biber). Dér. de tirer*; suff. -ette*. Bbg. Barb. Misc. 18 1936-1938, pp. 414-416. − Quem. DDL t. 31.