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TIMING, subst. masc.
A. −
1. AFFAIRES (comm., écon., industr., organ. des entr.), POL. Minutage, calcul précis des temps nécessaires à chacune des phases d'exécution d'une tâche, d'une opération; chronométrage minutieux d'un emploi du temps, d'une séance de travail. Brave pomme, monsieur Dupont, convaincu par J.J.S.S. et quelques autres, accroche son béret au portemanteau (...). Ensuite, c'est l'épopée. Dupont manage, découvre le « marketing », le « timing » (...), fusionne, exporte, meurt d'une crise cardiaque (Le Point, 17 mars 1980, p. 136, col. 1).
P. ext., lang. cour. Organisation personnelle, emploi du temps. Arnaud, qui évitait le plus possible les rencontres familiales massives, fit cette fois une erreur de timing et se retrouva pour un week-end face à une belle-mère qui manifestait de plus en plus ouvertement son regret de l'ascension professionnelle de son gendre (B. Groult, Les Trois quarts du temps, 1983, p. 363).
Rem. ,,L'arrêté du 12 août 1976 recommande l'empl. de calendrier ou minutage pour éviter cet anglicisme`` (Néol. off. 1988).
2. SPORTS (boxe, footb., golf, rugby, tennis, tir...). Moment opportun pour la préparation et l'exécution d'un geste, d'une attaque; synchronisation des divers gestes requis dans une technique spéciale. La maîtrise du ballon exige du joueur, outre la détente, un sens exact du moment de l'intervention ((...) timing anglais) qui mettent en valeur dans l'exécution des gestes à la fois la qualité physique et la maîtrise technique (J. Mercier, Footb., 1966, p. 83).
B. − [En parlant d'une œuvre littér., théâtrale, cin., etc.] Synon. de rythme, tempo.Si Claude Régy a commis l'erreur de ne pas faire l'entracte qui permettrait de se délasser, il en a commis une autre en ne cherchant pas un timing, un tempo, une durée, qui empêcheraient la pièce de se liquéfier (Le Nouvel Observateur, 2 févr. 1981, p. 83, col. 1).
Prononc. et Orth.: [tajmiŋ]. Plur. des timings. Étymol. et Hist. 1909 sports (Claremont, Sports Athlétiques ds Petiot 1982: Le timing, c.-à-d. le calcul du moment opportun pour frapper); 1938 id. Timing = Le timing (E. T. Wood, A Few Athletic Terms in French, in The French Review, mai, 482-486, cit. 484 ds Höfler Anglic. 1982); 1944 id. (Blein, Le Rugby ds Petiot 1982); 1952 en gén. (Les Temps modernes, août, 297 ds Höfler Anglic. 1982). Empr. à l'angl.timing « moment, occurrence de quelque chose » (xiiies. ds NED) et « détermination, fixation du moment ou de la durée de quelque chose » (dep. 1597, ibid.), en partic. en sport (1893 « frapper de la balle de cricket au bon moment pour lui donner la force et la précision voulues » ds NED Suppl.2), dér. de to time « se passer à un moment donné, arriver » et « déterminer, choisir le moment ou la durée de, programmer », de time « temps, moment ou durée ». Bbg. Blochw.-Runk. 1971, p. 292. − Vincent (M.). Tempestivitas... Rev. Esthét. 1956, t. 9, pp. 155-165.