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TIGELLE, subst. fém.
A. − BOTANIQUE
1. Partie de l'embryon d'une plante qui deviendra la tige. La graine demeure incapable d'évoluer: il s'agit alors d'une inhibition (...) due aux téguments, ceux-ci s'opposant mécaniquement à la sortie de la radicule et de la tigelle (Boulay, Arboric. et prod. fruit., 1961, p. 54).
2. Petite tige du début de la germination, située entre la radicule et les cotylédons. [Le chêne] pousse sa radicelle vers le sol et l'y implante. Ce n'est qu'alors que la crue reprend, que la tigelle repart, s'allonge, et l'avril éclos, met des feuilles (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p. 15).
B. − Rare. Petite tige très fine. Les oiseaux ne peuvent facilement atteindre que les premiers bourgeons, ceux du bas, les plus proches du tronc. Ceux de l'extrémité de chaque tigelle sont par là même préservés (Gide, Journal, 1922, p. 728).
Prononc. et Orth.: [tiʒ εl]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1815 bot. (Brisseau-Mirbel, Elemens de physiol. végét. et de bot., p. 601). Dér. de tige*; suff. -elle*.
DÉR.
Tigellé, -ée, adj.a) Bot. ,,Muni d'une tigelle`` (Gatin 1924). b) Hérald. [En parlant d'une fleur] Muni de tigelles d'un émail particulier. Il ajouta avec un plaisir dégustateur: « Nos armes sont une branche de verjussymbolique puisque je m'appelle Verjus tigellée et feuillée de sinople » (Proust, Sodome, 1922, p. 1083). [tiʒele], [-ʒ εl(l)e]. 1reattest. 1817 bot. (Gérardin de Mirecourt, Dict. raisonné de bot.); de tigelle*, suff. *.