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THYLLE, subst. masc.
BOT. Excroissance constituée d'un amas de produits de réserve ou d'excrétion qui se forme sur les parois internes d'un vaisseau et qui finit par empêcher la circulation de la sève. L'obstruction des vaisseaux [du cœur de l'arbre] par des thylles (Campredon, Bois, 1948, p. 67).
♦ Thylle scléreux. ,,Thylle avec paroi exceptionnellement épaisse, lamellée et lignifiée`` (Métro 1975).
Prononc.: [tij]. Étymol. et Hist. 1891 (Gde Encyclop., s.v. cicatrisation). Adapt. du gr. θ υ λ α ́ ς, var. de θ υ ́ λ α κ ο ς « sac formé par la peau d'une bête vidée ».
DÉR.
Thyllose, subst. fém.,pathol. végét. Maladie des plantes, caractérisée par la formation de thylles et de gommes dans les vaisseaux du bois. [Un cépage] redoute dans les terres compactes des accidents de thyllose (Levadoux, Vigne, 1961, p. 67).− [tijo:z], [-l(l)o:z]. Lar. Lang. fr. [-j-], Rob. 1985 [-l(l)-]. − 1reattest. 1961 (Levadoux, loc. cit.); de thylle, suff. -ose*.