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THÉATIN, -INE, subst.
HIST. RELIG.
A. − Subst. masc. Membre d'un ordre religieux fondé à Rome en 1524 par l'évêque de Théate qui se composait de clercs réguliers dont la doctrine s'appuyait sur le vœu de pauvreté et la volonté de réformer les mœurs du clergé. L'évêque de Mirepoix, le théatin Boyer (Chamfort, Caract. et anecd., 1794, p. 127).
En appos. à valeur adj. Religieux théatin. C'est Robertin le Défroqué, un frère théatin qui a jeté son froc aux orties pour suivre une garce et qui s'est fait prendre à voler (Aymé, Vogue, 1944, p. 42).
B. − Subst. fém. Religieuse de l'ordre des Théatines, fondé en 1583 par Ursule Benincasa, ordre soumis à la règle des Théatins et divisé en deux congrégations, l'une active, l'autre contemplative. Le feu qui consumait Ursule Benincasa, la fondatrice des théatines, était si vif, que cette sainte soufflait des colonnes de fumée dès qu'elle ouvrait la bouche (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 150).
Prononc. et Orth.: [teatε ̃], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1611 (Cotgr.). Du lat. d'époque impériale Teatinus « habitant de la ville d'Apulée Teate (en lat. Teate), aujourd'hui Chieti »; cet ordre fut fondé en 1524 par l'évêque de cette ville, Gian Pietro Carafa [1476-1559] futur pape Paul IV; l'ordre s'établit en France en 1642 − à la demande de Mazarin − où il resta jusqu'à la Révolution.