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TELL, subst. masc.
ARCHÉOL. Au Proche-Orient et parfois dans d'autres régions, hauteur, colline artificielle formée par l'accumulation des ruines successives d'un établissement humain sur un même site au cours des siècles, des millénaires. Tell-Ramad, site néolithique du sud de la Syrie. (...) ce petit tell se compose de dépôts accumulés sur une hauteur de 5 m (Bréz. 1969, s.v. Tell-Ramad).
[Appliqué à d'autres régions] En Lorraine, dans la vallée marécageuse de la Seille, est un plateau artificiel, un tell prodigieux, qui mesure dix lieues de longueur (...). Ce plateau est formé tout entier de briques cuites au feu (Fr. de Rougemont, L'Âge du bronze ou les Sémites en Occident, Paris, Didier, 1866, p. 303).
Prononc.: [tεl]. Étymol. et Hist. 1. 1839 géogr. (De Vinchon, Hist. de l'Algérie et des autres États Barbaresques, Paris, Pougin, p. 12: les Arabes désignent par le nom de Tell, ou terre labourable, la portion de pays qui n'est pas coupée par le désert); 1847 (Daumas, Fabar, La Grande Kabylie, Paris-Alger, Hachette, p. 2: d'autres grandes masses [...] qui séparent le Tell du Sahara); 2. 1866 archéol. (Fr. de Rougemont, loc. cit.); 1874 (Lar. 19e, s.v. Mésopotamie: un grand nombre de tells ou monticules de forme conique). Empr. à l'ar.tall « colline, monticule, butte, tertre; Tell, partie septentrionale de l'Algérie, par opposition à Sahara ». Au sens 2, cf. l'angl. tell (1864 ds NED). Fréq. abs. littér.: 10.