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TÉLÉCINÉMA, subst. masc.,TÉLÉCINÉMATOGRAPHIE, subst. fém.
A. − Cinématographie à distance. L'heure est peut-être proche où la téléphotographie (c'est-à-dire, la transmission au loin de documents photographiques) deviendra la télécinématographie, transmission à distance de scènes photographiques animées (Auvernier dsLar. mens.t. 1oct. 1910,p. 792, col. 2, s.v. cinématographe).Le supplément hebdomadaire illustré de La Tribuna (...) publie un intéressant article sur le Télécinéma, c'est-à-dire sur la cinématographie à distance (Ciné-J.,6 avr. 1912, p. 60, col. 1).
B. − TÉLÉV. [Sous la forme télécinéma] Transformation en signaux électriques des images et des sons des films cinématographiques afin de permettre leur transmission, directement ou après enregistrement sur bande magnétique, par un réseau de télévision; appareil permettant cette opération. Le principe du télécinéma est simple, encore que sa réalisation soit très délicate: il s'agit de transformer un film classique en images télévisées (Matras, Radiodiff. et télév., 1958, p. 95).Au début de 1949 (...). À Cognacq-Jay, il n'y avait qu'un studio, qu'un pupitre, qu'un télécinéma (Le Monde aujourd'hui, 23-24 févr. 1986, p. V).
Prononc. et Orth.: [telesinema], [-sinematɔgʀafi]. Lar. Lang. fr.: télécinéma ,,on a dit aussi télécinématographe``. Étymol. et Hist. I. 1898 « cinématographie à distance » un télécinématographe (La Nature, 8 janv., 91/1 ds Giraud 1956); 1912 le Télécinéma (Ciné-J., 6 avr., 60/1, ibid.). II. 1935 télév. (Arts et litt., p. 34-1). Comp. de l'élém. I télé-1*, II télé-2* et de cinéma*. Bbg. Peytard (J.). Enq. sur la motivation et le contenu sém. des lexies préfixées par télé-. Beitr. rom. Philol. 1975, t. 14, no1, pp. 197-203.