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TAURIN, -INE, adj. et subst. masc.
I. − Adjectif
A. −
1. Qui est relatif, qui appartient au taureau. Exposition taurine. La noble grille du balcon (...) est ornée de crânes taurins parmi des arabesques musicales (T'Serstevens, Itinér. esp., 1963, p. 134).
2. Qui évoque le taureau par son aspect physique. Un bel adolescent de dix-neuf ans, un peu court de jambes comme il convient à la spécialité, noueux d'épaules, les cuisses amples, le cou taurin (Arnoux, Paris, 1939, p. 204).Ses yeux vides (...), ses boucles sur un petit front taurin, la grâce de la vie et de la jeunesse, visage émerveillé d'un bonheur vague (Green, Journal, 1951, p. 109).
B. − En partic. Relatif au taureau de combat, à la course de taureaux, à la tauromachie. Synon. tauromachique.Milieu, musée, vocabulaire taurin. En Crète, il y a six mille ans, dans le berceau éblouissant de la civilisation pré-hellénique, on célébrait le culte du taureau par des jeux taurins qui étaient une institution religieuse et nationale (Montherl., Bestiaires, 1926, p. 511).Le taureau, en tout cas, n'a rien à voir avec le folklore touristique. Il suffit, pour s'en convaincre, de pousser la porte d'un de ces clubs taurins de village, surmontée d'une enseigne naïve (Réalités, mai 1974, p. 73, col. 1).V. matador2ex. de Montherlant.
II. − Subst. masc., région. (Berry). Petit taureau. Nos petits taurins qui sont si vifs et qui étaient pourtant si doux et si mignons avec nous deux (Sand, Pte Fad., 1849, p. 51).On fait cercle, on s'installe autour du chariot, Et bientôt le taurin s'avance d'un pas ferme (Rollinat, Névroses, 1883, p. 172).
Prononc. et Orth.: [tɔ ʀ ε ̃], [to-], fém. [-in]. V. taureau. Étymol. et Hist. 1508-17 « de taureau » (Fossetier, Chron. Marg., ms. Brux., 10509, fo204 vods Gdf.), attest. isolée; puis 1913 « relatif au taureau » (Colette, Entrave, p. 129); spéc. 1926 « relatif au taureau de combat, à la course de taureaux » (Montherl., loc. cit.). Empr. au lat.taurinus « de taureau, de bœuf », dér. de taurus « taureau ». Fréq. abs. littér.: 22.