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TARGUER (SE), verbe pronom.
Littér. Se targuer de.Se prévaloir de, se vanter de. Se targuer de ses origines, de sa noblesse, de ses richesses. On a raisonné comme si le système gouvernemental se trouvait soustrait à toute influence étrangère. Aucun pays ne saurait se targuer d'une pareille immunité (Meynaud, Groupes pressions en Fr., 1958, p. 323).L'homme du XXesiècle se targue de vivre dans un monde régi par la science rationnelle et la technique, et où les « secrets » ne sont plus désormais que d'ordre militaire, ou diplomatique. C'est une singulière erreur (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p. 126).V. cure2ex. 1.Absol. Il y a lieu de parier, sans se targuer, que l'on glanera quelques pièces d'or et pour de bon (Villiers de L'I.-A., Corresp., 1883, p. 44).
Prononc. et Orth.: [(sə)taʀge], (il se) targue [taʀg]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1440 « se faire fort de » (Pierre de Fénin, Mém., éd. Dupont, p. 112). De l'anc. verbe targier « se protéger » (déb. du xiiies., Pierre de Corbie ds Bartsch, III, 33, 16: ele se targast de toi); « se couvrir d'une targe » (1269-78, Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 15789); se targer contre qqc. « se protéger contre quelque chose » (ca 1501, Chastel de joyeuse destinée ds Jardin de Plaisance, SATF, t. 1, foXXXII ro, b); dér. de targe*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 73. Bbg. Wind 1928, p. 37, 107, 132, 196.