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TALLER, verbe intrans.
BOT., AGRIC. Donner naissance à une ou plusieurs talles. Les céréales, les gazons tallent lorsqu'il part de la petite tige ou chaume qui sort de terre un nombre plus ou moins considérable de chaumes secondaires qui plus tard produiront un épi ou une panicule (Privat-Foc.1870).Jonc qui talle beaucoup et se repique facilement (Bourde, Trav. publ., 1929, p. 207).
P. métaph. Depuis environ cent ans, les filles s'étaient mariées à des nobles de la province, en sorte que cette famille avait si bien tallé dans le Duché, qu'elle y embrassait tous les arbres généalogiques (Balzac, Vieille fille, 1836, p. 300).
Prononc. et Orth.: [tale], (il) talle [tal]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1467 taller (Journal de Jehan Aubrion, éd. Lorédan Larchey, p. 26). Dér. de talle*; dés. -er.
DÉR.
Tallage, subst. masc.,bot., agric. a) ,,Émission, chez les graminées, de talles issues de bourgeons axillaires`` (Agric. 1977). Les rouleaux à battes (...) sont destinés à appuyer légèrement sur les céréales au printemps et en les meurtrissant dans la région du collet, à favoriser le tallage (Ballu, Mach. agric., 1933, p. 176).Plateau de tallage. ,,Zone du collet où sont émises les talles`` (Agric. 1977). Proverbe. Il n'est bon blé que de tallage. ,,Le blé n'est productif que lorsqu'il talle bien`` (Lar. 20e). b) ,,Ensemble des pousses d'une plante qui talle`` (Forest. 1946). [tala:ʒ]. 1resattest. a) 1843 « action de taller » (Le Magasin pittoresque, p. 96: Il n'est bon blé que de tallage), b) 1872 « ensemble des pousses d'une plante qui talle » (J.-P. Pierre ds C.r. de l'Ac. des sc., t. 57, p. 974); de taller, suff. -age*. Cf. tallement « action de taller » 1835 (Maison rustique 19et. 1, p. 224) − Lar. 20e.
BBG.Quem. DDL t. 12 (s.v. tallage).