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SURVIRER, verbe intrans.
AUTOMOB. [Le suj. désigne un véhicule automob. ou, p. méton., son conducteur] Déraper par l'arrière, les roues arrière glissant vers l'extérieur de la courbe, dès le début d'un virage (d'apr. Gilb. 1980). Anton. sous-virer.En course, au contraire, des gens comme Ogier ou Salomon aiment bien patiner de l'arrière, pour mieux survirer dans les épingles (Le Nouvel Observateur, 2 févr. 1970, p. 29, col. 2).
REM. 1.
Survirage, subst. masc.,automob. Fait de survirer. La tendance au survirage quand la voiture est plus lourdement chargée (L'Équipe, Suppl. au no11313, sept. 1982, p. 1).P. anal., ski. Son talon [du monoski] est désormais très étroit et raide pour éviter les survirages (Le Monde loisirs, 20 oct. 1984, p. V, col. 3).
2.
Survireur, -euse, adj.,automob. Qui a tendance à survirer. Quelle voiture merveilleuse! (...) Elle s'est comportée exactement comme j'aime qu'elle fasse: survireuse dans les virages (Le Nouveau Candide, 17 oct. 1966ds Gilb. 1980).
Prononc.: [syʀviʀe], (il) survire [-vi:ʀ]. Étymol. et Hist. 1964 (Lar. encyclop.). Dér. de virer*; préf. sur-*.