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SURÉLEVER, verbe trans.
A. −
1. Placer ou déplacer une chose à une hauteur plus élevée que le niveau habituel, normal. Synon. exhausser, rehausser.Ces fractures accompagnées de pressions latérales eurent pour résultat de surélever certaines parties de la surface [du sol], tandis que d'autres s'affaissèrent (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 12).Pour rendre son accès [d'un coffre] plus facile, pour mieux mettre en valeur la riche sculpture dont on l'orne, on prend peu à peu l'habitude de le surélever au moyen d'un socle (Viaux, Meuble Fr., 1962, p. 53).
Part. passé en empl. adj. Qui n'est pas de plain-pied, qui est plus haut que le niveau du sol, que le niveau habituel. L'hôtel du boulevard Bineau était de ce style industriel qui avait fleuri sur la fin du XIXesiècle (...) avec son rez-de-chaussée surélevé où l'on accédait par un perron double (Aragon, Beaux quart., 1936, p. 305).
ARCHIT. Voûte surélevée. ,,Voûte dont la hauteur dépasse celle du plein cintre`` (Jossier 1881).
2. Accroître la hauteur d'un mur, d'un immeuble. Des crédits importants permirent de surélever de trois étages les magasins (Civilis. écr., 1939, p. 48-7).
B. −
1. Vieilli. Augmenter un prix. Surélever un peu les tarifs (Thiers, Corps législatif, Journ. offic., 27 janv. 1870ds Littré).
2. Porter à un niveau plus élevé, parfois excessif une intensité, une valeur. On sait qu'un alliage peut fondre à une température supérieure au point de fusion du métal le moins fusible; il faudrait donc surélever la température (Guillet, Techn. métall., 1944, p. 27).
Prononc. et Orth.: [syʀelve], [-ʀ εlve], (il) surélève [-lε:v]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1remoit. xiies. sureslever « placer quelque chose à une hauteur plus élevée que ce qui l'entoure » (Psautier Oxford, 71, 16 ds T.-L.), attest. isolée; à nouv. 1438 [éd.] pronom. « s'élever » Mon esperit ... se sureslieve (J. Gerson, La Mendicité spirit., fo36 rods Gdf. [s'eslieve ds Œuvres compl., éd. Mgr Glorieux, vol. VII, p. 268]); puis déb. xviies. sureslevé part. passé adj. « élevé au-dessus des autres » (Fr. de Sales, Serm. rec., 47 [X, 66] ds Hug.); dans la lexicol. à partir de 1845 surélevé « qui est élevé au-dessus » (Besch.), en partic. archit. voûte surélevée (ibid.); 2. 1872 maçonn. surélever une maison d'un étage (Littré); 3. 1870 fig. (Thiers, loc. cit.); 4. 1908 géol. (Vidal de La Bl., loc. cit.). Dér. de élever*; préf. sur-*. Fréq. abs. littér.: 100.