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SURCUIRE, verbe trans.
Soumettre à une nouvelle cuisson. (Dict. xixeet xxes.).
Au passif. Avoir subi un excès de cuisson. Cette chaux est surcuite, elle est enrobée dans la scorie, il est impossible de l'éteindre complètement même par des mois de silotage (Cléret de Langavant, Ciments et bétons, 1953, p. 31).
Prononc.: [syʀkɥi:ʀ], (il) surcuit [-kɥi]. Étymol. et Hist. 1. 1868 ciments surcuits (De Villeneuve, Acad. des sc. Comptes rendus, 1869, t. LXVIII, p. 370 ds Littré); d'où 1875 surcuit subst. masc. « chaux qui a subi un excès de cuisson » (Lar. 19e); 2. 1875 surcuire de la chaux (ibid.). Dér. de cuire*; préf. sur-*.
DÉR.
Surcuisson, subst. fém.a) Technol. Action de soumettre à une nouvelle cuisson effectuée à une température plus élevée. La surcuisson des chaux hydrauliques et des ciments accroît la cohésion des mortiers formés soit avec la chaux, soit avec les ciments surcuits (De Villeneuve,Acad. des sc. Comptes rendus,1869,t. LXVIII, p. 370 ds Littré).b) Cour. Excès de cuisson. Les légumes ont cette même fadeur admirable et le rôti de bœuf cette même surcuisson que l'Angleterre victorienne imposait à ses penchants les plus intimes ainsi qu'à ses viandes rouges (Le Point, 3 oct. 1977, p. 174, col. 1). [syʀkɥisɔ ̃]. 1reattest. 1868 la surcuisson des chaux (De Villeneuve, loc. cit.); de surcuire d'apr. cuisson*.