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SURABONDER, verbe
A. − Empl. trans. indir. [Gén. avec un suj. de l'inanimé] Surabonder de.Avoir en très grande quantité ou en excès. Synon. regorger de.Nous déversons les sensations dont surabonde notre cœur dans les objets extérieurs que nos sentiments cachés embellissent (Balzac, Méd. camp., 1833, p. 223).
Rare. [Avec un suj. désignant une pers.] Alors, certes j'avais le loisir de vous écrire, je surabondais de loisir (M. de Guérin, Corresp., 1834, p. 176).
B. − Empl. intrans.
1. Être en très grande quantité ou en excès. Si, par le flot des concurrences, la production surabonde, il y aura encombrement et vente à perte, par conséquent absence de profit pour l'entrepreneur (Proudhon, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 51).L'eau surabonde à la surface, partout où la craie rencontre la couche imperméable des argiles (Vidal de La Bl., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 132).
2. Vieilli, rare. [Intensif de abonder dans le sens de] Surabonder dans le sens de qqn. Mon principe est de surabonder dans le sens des autres (Amiel, Journal, 1866, p. 79).Par le courrier du soir est arrivée une lettre de Copeau surabondant dans mon sens (Gide, Journal, 1912, p. 368).
Empl. abs. [En incise] (...) j'ai eu cette sensation qu'il fallait remonter au siècle dernier pour retrouver une si parfaite grâce, et une telle supériorité...Et encore! surabondait Joseph Brigard (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p. 198).
Prononc. et Orth.: [syʀabɔ ̃de], (il) surabonde [-bɔ ̃:d]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin xiies. sorhabonder (Trad. des Serm. de S. Bernard, éd. K. Vollmöller, p. 27, 2). Dér. de abonder*; préf. sur-*. Fréq. abs. littér.: 83.